T'as tête ton geste ton air
Sont beaux comme un beau paysage
Le rire joue en ton visage
Comme un vent frais dans un ciel clair
Le passant chagrin que tu frôles
Est ébloui par la santé
Qui jaillit comme une clarté
De tes bras et des épaules
Les retentissentes couleurs
Dont tu parsèmes tes fenêtres
J'attends l'esprit des poètes
L'image d'un palais de fleurs
Ces robes folles sont l'emblème
De ton esprit bariolé
Folle, je suis affolé
Je te hais autant je t'aime (je te hais autant je t'aime)
Je te hais autant je t'aime (je te hais autant je t'aime)
À celle qui est trop gaie
Pour châtier ta chair joyeuse
Pour meurtrir ton sein pardonner
Et faire à ton flanc étonné
Une blessure large et creuse
Et, vertigineuse douceur
À travers ces lèvres, lèvres nouvelles
Plus éclatantes et plus belles
T'infuser mon venin ma sœur
Mon venin ma sœur
Mon venin ma sœur
Mon venin ma sœur
À celle qui est trop gaie