Défâche-toi

Elle, il

Elle et lui, yo, hun

Yeah

Écoute, t'sais, pour lui, t'sais quoi ?

Le soleil se levait, l'attaquait comme un coup d'rayon laser

De fines lignes à travers les stores laissés entrouverts

La veille, il avait rencontré celle qu'il voulait trouver enfin

Ils s'étaient donné rendez-vous le lendemain

Elle, il fallait la voir arriver, sans délirer, son allure

Sa vêture haute couture et tissus parfumés

Robe brodée toute en diagonale, griffes acérées

Aux couleurs métallisées telles un nouvel alliage

Lui n'en croyait pas ses yeux, elle voulait revoir son visage

Plus si affinités, comme veut l'usage

Le Gin Tonic déliant les langues, chacun raconta sa vie

Mais, entre deux rires, il pensait entendre (quoi ?)

Un fond d'mélancholie trahissant une mésaventure

Avait-il affaire a une actrice ? Ça n'était pas sûr

Car elle finit par lui dire tout c'qui la rendait si maussade

Lui prit la main entre les siennes et dit ça :

"T'sais quoi ? Bébé, défâche-toi, laisse, ne vois-tu pas les signes ?

Ton air triste et ces larmes sont mauvaises médecines

Tout c'qui vit doit mourir et, toi, tu t'assassines

Donc, tant qu'tu le peux, profite, profite"

Bébé, défâche-toi, laisse, défâche-toi, laisse, laisse

Défâche-toi, laisse, ne vois-tu pas les signes ?

Défâche-toi, laisse, défâche-toi, laisse, laisse

Défâche-toi, laisse, yo (yo, yo)

Quelques jours plus tard, elle semblait libérée, elle rigolait comme jamais encore

Lui donnait-il tout c'qu'une femme adore ?

L'aventure continue, je dirais même "commence"

C'est une histoire comme une autre, affinité sexe-romance

Les voilà tous deux fougueux dans une chambre, chaleur agréable (agréable)

Les bras d'une autre ou d'un autre, pensement radical (radical)

Le passé devient souvent pâle

Les flashbacks de moins en moins fréquents et souvent fades

Elle voulait oublier son ex, dès à présent

Lui la couvrait de tendresse, caresses, délicats présents

Il ne prenait pas ça comme une plaisanterie ou comme une façade

C'est bien c'qu'elle sentait après chaque embrassade

Lui, c'est comme s'il avait touché l'immortalité depuis sa bouche

Chaque fois qu'elle l'invitait dans sa couche

Il n'en attendait pas autant, ni davantage

Elle ne cachait plus son contentement, ce personnage lui a dit :

"Bébé, défâche-toi, laisse, ne vois-tu pas les signes ?

Ton air triste et ces larmes sont mauvaises médecines

Tout c'qui vit doit mourir et, toi, tu t'assassines

Donc, tant qu'tu le peux, profite, profite"

Bébé, défâche-toi, laisse, défâche-toi, laisse, laisse

Défâche-toi, laisse, ne vois-tu pas les signes ?

Défâche-toi, laisse, défâche-toi, laisse, laisse

Défâche-toi, laisse, yo, défâche-toi