Texty

Quand le soleil s'éteindra (Alexandre Poulin / Alexandre Poulin) Quand mille ans auront passé Et que tout s'ra révolu La roue aura tourné Pour nous ramener au début Quand les chercheurs auront découvert Où l'infini finit enfin Qu'derrière des millions d'univers Y a d'la lumière et puis la fin Quand pour voyager dans l'espace Ce s'ra simple comme prendre l'autobus Qu'on pourra même avoir sa passe En échange d'un code-barres sur la nuque Quand on choisira nos enfants Avant même qu'ils sortent de l'usine Qu'ils nous arriveront déjà grands Obéissants comme des machines Y aura sans doute des caravanes Remplies d'gitans pis d'bohémiens Où les enfants naissent du corps de femmes Comme dans les mythes des temps anciens Quand mille ans auront passé Et mille ans de plus encore Que la roue aura tant tourné Qu'on en s'ra rendus au rebord Et mille ans encore Quand l'dernier grand mystère n's'ra plus Qu'on en aura poussé la porte Pour trouver Dieu à moitié nu Assis derrière son Macintosh Adam aura croqué l'Apple Supprimé Ève de ses contacts Mais se cachera derrière sa bonne Craignant d'joindre la parole aux actes Quand nos tuniques d'humains modernes Changeront de couleur aux émotions Qu'nos cœurs s'ront vides comme des cavernes Remplis de tuyaux faits en téflon On creusera des trous dans l'soleil Pour en retirer sa chaleur Parce que le froid est sans pareil Quand t'as du métal dans le cœur Quand mille ans auront passé Mille ans de plus et mille encore Que la roue aura tant tourné Qu'elle repartira sur l'autre bord Quand on aura poussé notre luck Tellement qu'le soleil s'éteindra On pensera que la fin est toute proche Pourtant, c'est là qu'ça commencera Que tout commencera Y f'ra sombre pour un certain temps Ce sera l'époque de la grande peur Mais c'est dans ce noir le plus grand Qu'apparaîtront deux lueurs Elles nous rappelleront nos ancêtres Et les erreurs qu'ils ont commises Deux lunes viendront tout juste de naître Éclairant mieux que des églises Puis, on comprendra rapidement Qu'y a quelque chose d'autre de changé Que toutes nos montres pis nos cadrans À la même heure se sont figés Ce sera trop beau pour être réel Mais ce sera vrai pourtant En n'faisant plus l'tour du soleil On aura fait stopper... le temps Quand mille ans s'ront écoulés Et qu'on s'ra toujours vivants On comprendra que notre passé Nous aura juste rendus plus grands Et qu'en frôlant la catastrophe On suivait juste le chemin Du bonheur ou de c'qui s'en approche De l'apogée du genre humain Du genre humain
Writer(s): Alexandre Poulin Lyrics powered by www.musixmatch.com
instagramSharePathic_arrow_out