Tempêtes (Bonus Track)

Tout autour de nous, le vent

Tout autour de nous, le vent

Ça dérangea la foule

Avancer devient un combat, oublions le sabre

Nous, on est tout devant, on se mélange à la foudre

Là, nous voilà au milieu du tourbillon de sable

Je me fraie un chemin entre les débris de ma life

Et ces morceaux du décor qui volent à hauteur de crâne

J'entends l'humain se plaindre, pousser des cris de malade

Y a des blessures sur les corps et voila l'odeur de cramé

Un homme au bord du vide, on peut plus s'y fier

Pour s'accrocher à la vie, faut s'y crucifier

J'ai vu le bout, le fond, la fin, les collègues qui pliaient

M'en suis sorti sans flingue et coéquipier

Le ciel nous envoie des bombes, tout pilonner

On court et je crois qu'on est bon qu'à tourbillonner

Ah mec, une de ces balades, le long d'un lac glamour?

Non ne reste pas là, si tu n'as que d'l'amour

C'est l'genre de tempête où faut s'agripper à ses couilles

Et faire une croix sur embrassades et réconfort

Le bunker qui pourrait nous abriter, là, s'écroule

J'vais m'contenter des ruines, et appeler ça le vrai confort

(Non non) je ne voulais pas voir tout ça voler

Encore moins vous faire baliser

(Non non) je n'voulais pourtant pas vous affoler

Mais j'devais tout verbaliser

Je vais disparaître, pas de larme sur vos joues

Tout doit disparaître et faire place au nouveau jour

Non, je ne voulais pas voir tout ça voler

Et ne laisser qu'un adieu qui s'accroche à vos lèvres

Je veux voir tout ça voler, oui (je veux voir tout ça voler)

Qu'elle vous fasse descendre de toutes vos tours (descendre)

Là, je m'en fous de quand reviendra l'soleil

Pour l'instant, je veux voir tout s'envoler tout autour

(Tout autour, ouais)

Tout autour (ouais)

Disparaisse pour faire place au nouveau jour

(Nouveau jour, ouais)

Je veux voir tout ça voler (voir)

Mais où t'as vu une tempête? (Où t'as vu une tempête?)

J'vous vois tous à l'envers, l'envers (ouais, ouais)

Où t'as vu une tempête? (Où t'as vu ça, mec?)

C'est qu'une invitation à danser (ouais, ouais, viens, viens)

Où t'as vu une tempête? (Où t'as vu une tempête à?)

Tout autour est en l'air, en l'air (ouais, ouais)

Où t'as vu une tempête? (Où t'as vu ça, gros à?)

C'est qu'une invitation à danser (alors dansons, frérot)

Au fond, j'ai toujours été comme elle

Je fixe l'endroit où le ciel se cabre

J'attends qu'elle brise tout c'qui nous sert de cadre

J'enterre le sabre et je m'mets à danser

À chaque fois que j'entends chanter les tempêtes de sable

Je veux les voir se multiplier, l'humilité des ultimes prières

Se multiplier et voir tournoyer dans le ciel

Les armes, les grues, les arbres et les mêmes buildings qu'hier

Qu'elle m'apprenne l'art et la sagesse

De pouvoir plier, mais sans jamais rompre

La sagesse de finir proche de Dieu quand on fera les comptes

Quand les vents se lèvent

Y a ceux qui bâtissent des murs très hauts

Et y a ceux qui montent une armée d'éoliennes

En une poignée de secondes

Qu'elle laisse toutes vos cages éclatées

Cherchez plus le nouveau Kazekage

Le Kazekage. J'attends qu'elle souffle encore

Qu'elle souffle encore, que le jour l'emporte

Le ciel se cabre

Je veux voir tout ça voler, oui (je veux voir tout ça voler)

Qu'elle vous fasse descendre de toutes vos tours (descendre)

Là, je m'en fous de quand reviendra l'soleil

Pour l'instant, je veux voir tout s'envoler tout autour

(Tout autour, ouais)

Tout autour (ouais)

Disparaisse pour faire place au nouveau jour

(Nouveau jour, ouais)

Je veux voir tout ça voler (voir)

Mais où t'as vu une tempête? (Où t'as vu une tempête?)

J'vous vois tous à l'envers, l'envers (ouais, ouais)

Mais où t'as vu une tempête? (Où t'as vu ça, mec?)

C'est qu'une invitation à danser (ouais, ouais, viens, viens)

Où t'as vu une tempête? (Où t'as vu une tempête?)

Tout autour est en l'air, en l'air (ouais, ouais)

Où t'as vu une tempête? (Où t'as vu ça, gros?)

C'est qu'une invitation à danser (alors dansons, frérot)

Au fond, la tempête peut bien souffler

Et elle va peut-être faire craquer les murs et soulever les toits

En vérité, qui sommes-nous pour lui imposer

Une pathétique liste de choses à faire voler

Et d'autres à épargner?

Elle n'est là que pour tout prendre

Mais par inadvertance ou simple bêtise

On a laissé traîner dehors la morale

La vertu, la compassion et bien d'autres

Du coup, l'humain se retrouve dépourvu de tout ça

Le voilà comme nu, vide

Le visage bêtement collé à la fenêtre

En regardant voler tout ce qui faisait de lui un être de valeur

Mais j'aimerais quand même lui soumettre

L'idée à cette tempête, ce vent violent

De bien faire craquer les murs et soulever les toits

Et venir chercher ce que nous n'avons pas laissé dehors

En espérant cruellement les conserver intactes

Elle y trouvera la haine

Que nous nous portons les uns aux autres, la sauvagerie

La barbarie que nous avons laissée s'installer

Dans la chambre d'à côté sans même être offusqués

Par le bruit et les cris que cette pièce laissait échapper

Elle pourra aussi prendre la cupidité

L'avidité qui remplit chaque tiroir du moindre meuble

Arracher, décoller des parois toutes les tapisseries

Honteusement imbibées du sang d'innocents

Tellement engorgées, que l'amour et la paix

Qui se trouvaient dessous en ont perdu

Leur couleur initiale, leur éclat

Si nous ne pouvons pas lui demander de faire un tri

Alors qu'elle prenne tout

L'humain comme nous le connaissons n'a plus aucun mérite