LUMIÈRE
A.M.I.E.S.A.M.O.U.R
Album · Rock indépendant · 2021
LUMIÈRE, c’est le nom que s’est donné Étienne Côté, auteur-compositeur-interprète montréalais qui, par le passé, a fait partie de plusieurs formations, dont Canailles, Bon Enfant et Mon Doux Saigneur. « Ça fait longtemps que je prépare ce premier album. Très longtemps, même », confie à Apple Music celui qui a effectivement pris cinq ans à peaufiner cette ambitieuse fresque pop rock aux accents rétro. « Au fil du processus, je me suis vraiment aperçu que je suis un gars un peu excessif et que les projets d’envergure m’attirent beaucoup. Un moment donné, j’avais le goût de faire un opéra rock, mais je me suis arrêté au stade de l’album concept. »
A.M.I.E.S.A.M.O.U.R suit trois personnages, LUMIÈRE, CRISTALE et BRIQUETTE, et explore leurs liens à la fois simples et complexes. « J’ai voulu créer une transposition du cycle de l’amour, du début jusqu’au déclin », explique l’artiste qui, pièce par pièce, nous présente cette œuvre dont le récit est campé en 1971.
PROPHÉTIE « Cette toune que j’ai composée au piano est comme un rêve, un pressentiment de tout ce qui va se passer par la suite dans l’histoire. C’est le côté un peu prévisible de l’amour que je souligne : ça débute toujours un peu de la même façon, on traverse toujours les mêmes stades et, la plupart du temps, ça se termine sur une note pas si belle. »
LA.BELLE.JOURNÉE 1971 « C’est le point de départ de l’histoire, l’étincelle, l’impulsion première. Comme si le personnage que j’incarne, LUMIÈRE, se rendait compte de ses pouvoirs, de sa capacité à prendre des décisions et à avoir une incidence sur sa vie amoureuse. Il se sent plus léger, plus libre d’aller où il veut. Il a l’impression de s’être trouvé et d’être en contrôle. Musicalement, pour exprimer ça, c’est rock, ça crie, ça ose. »
LE.DÉFI.DE.L’AMOUR « Une fois qu’on s’autorise à vivre la vie qu’on souhaite réellement, on veut partager ça avec quelqu’un. Cette chanson au groove à la Ringo Star, c’est la quête de l’âme sœur. Mais malgré nous, on finit souvent par se chercher soi-même à travers l’autre. Et à cause de ça, la désillusion guette mon personnage qui tombe amoureux d’une personne qui n’est pas du tout sur la même longueur d’onde que lui. »
MUSIQUE.À.BOUCHE « C’est avec celle-là que j’ai eu l’idée de mettre en scène des personnages. J’ai donné le rôle de l’incandescente BRIQUETTE à Daphné Brissette, une chanteuse avec qui j’ai collaboré dans le passé. Musicalement, on est comme dans un kaléidoscope avec des influences des Doors, de The Mamas and The Papas, de Bob Dylan et de David Bowie. BRIQUETTE nous invite dans un party, mon personnage et celui de CRISTALE, ma meilleure amie. Elle nous offre du LSD, et l’expérience nous fait prendre conscience de plein de choses. »
FREUD.EST.MORT « Là, on est rendu au “bad trip”. On est encore dans le même party, et le LSD commence à mener LUMIÈRE vers des coins plus sombres, à lui révéler des aspects de lui-même qu’il n’a pas envie d’exposer aux autres. Ça parle beaucoup de la peur des autres, d’avoir l’impression de ne pas se connaître soi-même et de ne pas s’aimer à sa juste valeur. »
MES.EXCUSES « Ça, c’est la toune de CRISTALE, interprétée par Naomie De Lorimier, qui, dans l’histoire, est ma meilleure amie. Ce personnage incarne la clairvoyance, la douceur. Elle a confiance en la vie et elle est très sensible aux autres. Toujours au party, elle trouve que LUMIÈRE ne s’occupe plus d’elle. Ça parle donc du fait de se perdre, puis de se retrouver. D’avoir du mal à lire les gestes et les actions de l’autre, mais de finalement se rendre compte qu’on s’aime encore très fort. »
LE.THÈME.DE.L’AMOUR « Dans l’album, il y a le thème de l’amour-passion qui est abordé, mais aussi ceux de l’amour plus sage et de l’amitié. Mais au moment où cette pièce arrive, on ne sait pas quelle voie va prendre la relation, c’est donc une chanson qui, en quelque sorte, pose des questions quant à la suite des choses. »
POINT.DE.FUITE « Le personnage se réveille de son “bad trip”. Il repense aux révélations qu’il a eues et se rend compte qu’il doit prendre des décisions pour apporter des changements dans sa vie. À la fin de la chanson, il ouvre la porte et s’en va. C’est une toune inspirée par Phil Spector, qui baigne dans le “reverb” et dans les grosses orchestrations. Quand on l’a faite en studio, ça a été un grand moment. »
JE.T’AIME « C’est la jambette ultime! Tout à coup, mon personnage tombe en amour, avec tout ce que ça implique : être aveuglé, ne plus avoir faim, juste penser à l’autre personne. Dans la pièce, c’est vraiment dans la démesure et l’excès que ça se passe. C’est complètement passionnel! »
AMITIÉ.DÉCHUE « Cette pièce aborde l’éloignement en amitié, quelque chose qui, je crois, nous arrive tous un jour ou l’autre. Elle parle d’une relation qui s’étiole avec un vieil ami. Je me rends compte que je n’ai plus de fun avec lui, qu’on n’a plus rien en commun. Ça donne une chanson au climat un peu étrange. »
LE.COEUR « Dans l’histoire, LUMIÈRE offre son cœur à la personne qu’il aime. Ce cœur fait référence à un objet réel : un collier que je lui mets au cou, un peu comme un pacte stipulant qu’on se possède. Ça relève de l’irresponsabilité d’en mettre autant dans les mains de quelqu’un d’autre… et effectivement, ça tourne à l’échec. C’est une chanson guitare-voix, qui peut faire penser à “Eleanor Rigby” des Beatles, où je me mets complètement à nu. »
POLYAMOUR « La personne à qui mon personnage a aveuglément confié son cœur entretient d’autres relations. Il trouve ça difficile, mais tente de comprendre cette dynamique amoureuse. Cette chanson essaie donc de mettre des mots sur ce que ça devrait être : être tout simplement heureux pour ceux qu’on aime quand ils vivent de belles choses. La montée en intensité fait penser à de l’opéra, c’est mon “Notre-Dame de Paris” à moi! »
LE.BIEN.LE.MAL « C’est le moment de la rupture, de la blessure. Une étape qui fait mal, mais aussi du bien. On enlève le pansement d’un coup et on fait sortir le méchant. Sur le plan musical, c’est complètement à vif, énergique, violent même. Ça exprime bien le mélange de douleur et de libération. »
LE.THÈME.DE.L’AMOUR (reprise) « Cet enregistrement date de beaucoup plus longtemps que celui de l’album. J’étais dans ma maison de campagne avec quelques amis musiciens qui étaient venus me visiter pendant quelques jours. On a improvisé en s’enregistrant à partir de mon ordinateur et ce segment est resté. »
100.KM « Cette toune a été créée de façon super spontanée : je grattais ma guit’ et des mots et des images sont sortis. C’est la fin du cycle de l’amour, la conclusion. Mon personnage décide de faire un bout de chemin sans rien attendre de personne d’autre et de s’en aller. Il ne veut plus dépendre de qui que ce soit. Il réalise que son meilleur ami, c’est lui-même. Il y a un esprit un peu country dans la mélodie et les arrangements qui souligne bien l’idée de la route parcourue et de celle à parcourir. »
A.M.I.E.S.A.M.O.U.R suit trois personnages, LUMIÈRE, CRISTALE et BRIQUETTE, et explore leurs liens à la fois simples et complexes. « J’ai voulu créer une transposition du cycle de l’amour, du début jusqu’au déclin », explique l’artiste qui, pièce par pièce, nous présente cette œuvre dont le récit est campé en 1971.
PROPHÉTIE « Cette toune que j’ai composée au piano est comme un rêve, un pressentiment de tout ce qui va se passer par la suite dans l’histoire. C’est le côté un peu prévisible de l’amour que je souligne : ça débute toujours un peu de la même façon, on traverse toujours les mêmes stades et, la plupart du temps, ça se termine sur une note pas si belle. »
LA.BELLE.JOURNÉE 1971 « C’est le point de départ de l’histoire, l’étincelle, l’impulsion première. Comme si le personnage que j’incarne, LUMIÈRE, se rendait compte de ses pouvoirs, de sa capacité à prendre des décisions et à avoir une incidence sur sa vie amoureuse. Il se sent plus léger, plus libre d’aller où il veut. Il a l’impression de s’être trouvé et d’être en contrôle. Musicalement, pour exprimer ça, c’est rock, ça crie, ça ose. »
LE.DÉFI.DE.L’AMOUR « Une fois qu’on s’autorise à vivre la vie qu’on souhaite réellement, on veut partager ça avec quelqu’un. Cette chanson au groove à la Ringo Star, c’est la quête de l’âme sœur. Mais malgré nous, on finit souvent par se chercher soi-même à travers l’autre. Et à cause de ça, la désillusion guette mon personnage qui tombe amoureux d’une personne qui n’est pas du tout sur la même longueur d’onde que lui. »
MUSIQUE.À.BOUCHE « C’est avec celle-là que j’ai eu l’idée de mettre en scène des personnages. J’ai donné le rôle de l’incandescente BRIQUETTE à Daphné Brissette, une chanteuse avec qui j’ai collaboré dans le passé. Musicalement, on est comme dans un kaléidoscope avec des influences des Doors, de The Mamas and The Papas, de Bob Dylan et de David Bowie. BRIQUETTE nous invite dans un party, mon personnage et celui de CRISTALE, ma meilleure amie. Elle nous offre du LSD, et l’expérience nous fait prendre conscience de plein de choses. »
FREUD.EST.MORT « Là, on est rendu au “bad trip”. On est encore dans le même party, et le LSD commence à mener LUMIÈRE vers des coins plus sombres, à lui révéler des aspects de lui-même qu’il n’a pas envie d’exposer aux autres. Ça parle beaucoup de la peur des autres, d’avoir l’impression de ne pas se connaître soi-même et de ne pas s’aimer à sa juste valeur. »
MES.EXCUSES « Ça, c’est la toune de CRISTALE, interprétée par Naomie De Lorimier, qui, dans l’histoire, est ma meilleure amie. Ce personnage incarne la clairvoyance, la douceur. Elle a confiance en la vie et elle est très sensible aux autres. Toujours au party, elle trouve que LUMIÈRE ne s’occupe plus d’elle. Ça parle donc du fait de se perdre, puis de se retrouver. D’avoir du mal à lire les gestes et les actions de l’autre, mais de finalement se rendre compte qu’on s’aime encore très fort. »
LE.THÈME.DE.L’AMOUR « Dans l’album, il y a le thème de l’amour-passion qui est abordé, mais aussi ceux de l’amour plus sage et de l’amitié. Mais au moment où cette pièce arrive, on ne sait pas quelle voie va prendre la relation, c’est donc une chanson qui, en quelque sorte, pose des questions quant à la suite des choses. »
POINT.DE.FUITE « Le personnage se réveille de son “bad trip”. Il repense aux révélations qu’il a eues et se rend compte qu’il doit prendre des décisions pour apporter des changements dans sa vie. À la fin de la chanson, il ouvre la porte et s’en va. C’est une toune inspirée par Phil Spector, qui baigne dans le “reverb” et dans les grosses orchestrations. Quand on l’a faite en studio, ça a été un grand moment. »
JE.T’AIME « C’est la jambette ultime! Tout à coup, mon personnage tombe en amour, avec tout ce que ça implique : être aveuglé, ne plus avoir faim, juste penser à l’autre personne. Dans la pièce, c’est vraiment dans la démesure et l’excès que ça se passe. C’est complètement passionnel! »
AMITIÉ.DÉCHUE « Cette pièce aborde l’éloignement en amitié, quelque chose qui, je crois, nous arrive tous un jour ou l’autre. Elle parle d’une relation qui s’étiole avec un vieil ami. Je me rends compte que je n’ai plus de fun avec lui, qu’on n’a plus rien en commun. Ça donne une chanson au climat un peu étrange. »
LE.COEUR « Dans l’histoire, LUMIÈRE offre son cœur à la personne qu’il aime. Ce cœur fait référence à un objet réel : un collier que je lui mets au cou, un peu comme un pacte stipulant qu’on se possède. Ça relève de l’irresponsabilité d’en mettre autant dans les mains de quelqu’un d’autre… et effectivement, ça tourne à l’échec. C’est une chanson guitare-voix, qui peut faire penser à “Eleanor Rigby” des Beatles, où je me mets complètement à nu. »
POLYAMOUR « La personne à qui mon personnage a aveuglément confié son cœur entretient d’autres relations. Il trouve ça difficile, mais tente de comprendre cette dynamique amoureuse. Cette chanson essaie donc de mettre des mots sur ce que ça devrait être : être tout simplement heureux pour ceux qu’on aime quand ils vivent de belles choses. La montée en intensité fait penser à de l’opéra, c’est mon “Notre-Dame de Paris” à moi! »
LE.BIEN.LE.MAL « C’est le moment de la rupture, de la blessure. Une étape qui fait mal, mais aussi du bien. On enlève le pansement d’un coup et on fait sortir le méchant. Sur le plan musical, c’est complètement à vif, énergique, violent même. Ça exprime bien le mélange de douleur et de libération. »
LE.THÈME.DE.L’AMOUR (reprise) « Cet enregistrement date de beaucoup plus longtemps que celui de l’album. J’étais dans ma maison de campagne avec quelques amis musiciens qui étaient venus me visiter pendant quelques jours. On a improvisé en s’enregistrant à partir de mon ordinateur et ce segment est resté. »
100.KM « Cette toune a été créée de façon super spontanée : je grattais ma guit’ et des mots et des images sont sortis. C’est la fin du cycle de l’amour, la conclusion. Mon personnage décide de faire un bout de chemin sans rien attendre de personne d’autre et de s’en aller. Il ne veut plus dépendre de qui que ce soit. Il réalise que son meilleur ami, c’est lui-même. Il y a un esprit un peu country dans la mélodie et les arrangements qui souligne bien l’idée de la route parcourue et de celle à parcourir. »
A.M.I.E.S.A.M.O.U.R
LUMIÈRE
LUMIÈRE, c’est le nom que s’est donné Étienne Côté, auteur-compositeur-interprète montréalais qui, par le passé, a fait partie de plusieurs formations, dont Canailles, Bon Enfant et Mon Doux Saigneur. « Ça fait longtemps que je prépare ce premier album. Très longtemps, même », confie à Apple Music celui qui a effectivement pris cinq ans à peaufiner cette ambitieuse fresque pop rock aux accents rétro. « Au fil du processus, je me suis vraiment aperçu que je suis un gars un peu excessif et que les projets d’envergure m’attirent beaucoup. Un moment donné, j’avais le goût de faire un opéra rock, mais je me suis arrêté au stade de l’album concept. »
A.M.I.E.S.A.M.O.U.R suit trois personnages, LUMIÈRE, CRISTALE et BRIQUETTE, et explore leurs liens à la fois simples et complexes. « J’ai voulu créer une transposition du cycle de l’amour, du début jusqu’au déclin », explique l’artiste qui, pièce par pièce, nous présente cette œuvre dont le récit est campé en 1971.
PROPHÉTIE « Cette toune que j’ai composée au piano est comme un rêve, un pressentiment de tout ce qui va se passer par la suite dans l’histoire. C’est le côté un peu prévisible de l’amour que je souligne : ça débute toujours un peu de la même façon, on traverse toujours les mêmes stades et, la plupart du temps, ça se termine sur une note pas si belle. »
LA.BELLE.JOURNÉE 1971 « C’est le point de départ de l’histoire, l’étincelle, l’impulsion première. Comme si le personnage que j’incarne, LUMIÈRE, se rendait compte de ses pouvoirs, de sa capacité à prendre des décisions et à avoir une incidence sur sa vie amoureuse. Il se sent plus léger, plus libre d’aller où il veut. Il a l’impression de s’être trouvé et d’être en contrôle. Musicalement, pour exprimer ça, c’est rock, ça crie, ça ose. »
LE.DÉFI.DE.L’AMOUR « Une fois qu’on s’autorise à vivre la vie qu’on souhaite réellement, on veut partager ça avec quelqu’un. Cette chanson au groove à la Ringo Star, c’est la quête de l’âme sœur. Mais malgré nous, on finit souvent par se chercher soi-même à travers l’autre. Et à cause de ça, la désillusion guette mon personnage qui tombe amoureux d’une personne qui n’est pas du tout sur la même longueur d’onde que lui. »
MUSIQUE.À.BOUCHE « C’est avec celle-là que j’ai eu l’idée de mettre en scène des personnages. J’ai donné le rôle de l’incandescente BRIQUETTE à Daphné Brissette, une chanteuse avec qui j’ai collaboré dans le passé. Musicalement, on est comme dans un kaléidoscope avec des influences des Doors, de The Mamas and The Papas, de Bob Dylan et de David Bowie. BRIQUETTE nous invite dans un party, mon personnage et celui de CRISTALE, ma meilleure amie. Elle nous offre du LSD, et l’expérience nous fait prendre conscience de plein de choses. »
FREUD.EST.MORT « Là, on est rendu au “bad trip”. On est encore dans le même party, et le LSD commence à mener LUMIÈRE vers des coins plus sombres, à lui révéler des aspects de lui-même qu’il n’a pas envie d’exposer aux autres. Ça parle beaucoup de la peur des autres, d’avoir l’impression de ne pas se connaître soi-même et de ne pas s’aimer à sa juste valeur. »
MES.EXCUSES « Ça, c’est la toune de CRISTALE, interprétée par Naomie De Lorimier, qui, dans l’histoire, est ma meilleure amie. Ce personnage incarne la clairvoyance, la douceur. Elle a confiance en la vie et elle est très sensible aux autres. Toujours au party, elle trouve que LUMIÈRE ne s’occupe plus d’elle. Ça parle donc du fait de se perdre, puis de se retrouver. D’avoir du mal à lire les gestes et les actions de l’autre, mais de finalement se rendre compte qu’on s’aime encore très fort. »
LE.THÈME.DE.L’AMOUR « Dans l’album, il y a le thème de l’amour-passion qui est abordé, mais aussi ceux de l’amour plus sage et de l’amitié. Mais au moment où cette pièce arrive, on ne sait pas quelle voie va prendre la relation, c’est donc une chanson qui, en quelque sorte, pose des questions quant à la suite des choses. »
POINT.DE.FUITE « Le personnage se réveille de son “bad trip”. Il repense aux révélations qu’il a eues et se rend compte qu’il doit prendre des décisions pour apporter des changements dans sa vie. À la fin de la chanson, il ouvre la porte et s’en va. C’est une toune inspirée par Phil Spector, qui baigne dans le “reverb” et dans les grosses orchestrations. Quand on l’a faite en studio, ça a été un grand moment. »
JE.T’AIME « C’est la jambette ultime! Tout à coup, mon personnage tombe en amour, avec tout ce que ça implique : être aveuglé, ne plus avoir faim, juste penser à l’autre personne. Dans la pièce, c’est vraiment dans la démesure et l’excès que ça se passe. C’est complètement passionnel! »
AMITIÉ.DÉCHUE « Cette pièce aborde l’éloignement en amitié, quelque chose qui, je crois, nous arrive tous un jour ou l’autre. Elle parle d’une relation qui s’étiole avec un vieil ami. Je me rends compte que je n’ai plus de fun avec lui, qu’on n’a plus rien en commun. Ça donne une chanson au climat un peu étrange. »
LE.COEUR « Dans l’histoire, LUMIÈRE offre son cœur à la personne qu’il aime. Ce cœur fait référence à un objet réel : un collier que je lui mets au cou, un peu comme un pacte stipulant qu’on se possède. Ça relève de l’irresponsabilité d’en mettre autant dans les mains de quelqu’un d’autre… et effectivement, ça tourne à l’échec. C’est une chanson guitare-voix, qui peut faire penser à “Eleanor Rigby” des Beatles, où je me mets complètement à nu. »
POLYAMOUR « La personne à qui mon personnage a aveuglément confié son cœur entretient d’autres relations. Il trouve ça difficile, mais tente de comprendre cette dynamique amoureuse. Cette chanson essaie donc de mettre des mots sur ce que ça devrait être : être tout simplement heureux pour ceux qu’on aime quand ils vivent de belles choses. La montée en intensité fait penser à de l’opéra, c’est mon “Notre-Dame de Paris” à moi! »
LE.BIEN.LE.MAL « C’est le moment de la rupture, de la blessure. Une étape qui fait mal, mais aussi du bien. On enlève le pansement d’un coup et on fait sortir le méchant. Sur le plan musical, c’est complètement à vif, énergique, violent même. Ça exprime bien le mélange de douleur et de libération. »
LE.THÈME.DE.L’AMOUR (reprise) « Cet enregistrement date de beaucoup plus longtemps que celui de l’album. J’étais dans ma maison de campagne avec quelques amis musiciens qui étaient venus me visiter pendant quelques jours. On a improvisé en s’enregistrant à partir de mon ordinateur et ce segment est resté. »
100.KM « Cette toune a été créée de façon super spontanée : je grattais ma guit’ et des mots et des images sont sortis. C’est la fin du cycle de l’amour, la conclusion. Mon personnage décide de faire un bout de chemin sans rien attendre de personne d’autre et de s’en aller. Il ne veut plus dépendre de qui que ce soit. Il réalise que son meilleur ami, c’est lui-même. Il y a un esprit un peu country dans la mélodie et les arrangements qui souligne bien l’idée de la route parcourue et de celle à parcourir. »
A.M.I.E.S.A.M.O.U.R suit trois personnages, LUMIÈRE, CRISTALE et BRIQUETTE, et explore leurs liens à la fois simples et complexes. « J’ai voulu créer une transposition du cycle de l’amour, du début jusqu’au déclin », explique l’artiste qui, pièce par pièce, nous présente cette œuvre dont le récit est campé en 1971.
PROPHÉTIE « Cette toune que j’ai composée au piano est comme un rêve, un pressentiment de tout ce qui va se passer par la suite dans l’histoire. C’est le côté un peu prévisible de l’amour que je souligne : ça débute toujours un peu de la même façon, on traverse toujours les mêmes stades et, la plupart du temps, ça se termine sur une note pas si belle. »
LA.BELLE.JOURNÉE 1971 « C’est le point de départ de l’histoire, l’étincelle, l’impulsion première. Comme si le personnage que j’incarne, LUMIÈRE, se rendait compte de ses pouvoirs, de sa capacité à prendre des décisions et à avoir une incidence sur sa vie amoureuse. Il se sent plus léger, plus libre d’aller où il veut. Il a l’impression de s’être trouvé et d’être en contrôle. Musicalement, pour exprimer ça, c’est rock, ça crie, ça ose. »
LE.DÉFI.DE.L’AMOUR « Une fois qu’on s’autorise à vivre la vie qu’on souhaite réellement, on veut partager ça avec quelqu’un. Cette chanson au groove à la Ringo Star, c’est la quête de l’âme sœur. Mais malgré nous, on finit souvent par se chercher soi-même à travers l’autre. Et à cause de ça, la désillusion guette mon personnage qui tombe amoureux d’une personne qui n’est pas du tout sur la même longueur d’onde que lui. »
MUSIQUE.À.BOUCHE « C’est avec celle-là que j’ai eu l’idée de mettre en scène des personnages. J’ai donné le rôle de l’incandescente BRIQUETTE à Daphné Brissette, une chanteuse avec qui j’ai collaboré dans le passé. Musicalement, on est comme dans un kaléidoscope avec des influences des Doors, de The Mamas and The Papas, de Bob Dylan et de David Bowie. BRIQUETTE nous invite dans un party, mon personnage et celui de CRISTALE, ma meilleure amie. Elle nous offre du LSD, et l’expérience nous fait prendre conscience de plein de choses. »
FREUD.EST.MORT « Là, on est rendu au “bad trip”. On est encore dans le même party, et le LSD commence à mener LUMIÈRE vers des coins plus sombres, à lui révéler des aspects de lui-même qu’il n’a pas envie d’exposer aux autres. Ça parle beaucoup de la peur des autres, d’avoir l’impression de ne pas se connaître soi-même et de ne pas s’aimer à sa juste valeur. »
MES.EXCUSES « Ça, c’est la toune de CRISTALE, interprétée par Naomie De Lorimier, qui, dans l’histoire, est ma meilleure amie. Ce personnage incarne la clairvoyance, la douceur. Elle a confiance en la vie et elle est très sensible aux autres. Toujours au party, elle trouve que LUMIÈRE ne s’occupe plus d’elle. Ça parle donc du fait de se perdre, puis de se retrouver. D’avoir du mal à lire les gestes et les actions de l’autre, mais de finalement se rendre compte qu’on s’aime encore très fort. »
LE.THÈME.DE.L’AMOUR « Dans l’album, il y a le thème de l’amour-passion qui est abordé, mais aussi ceux de l’amour plus sage et de l’amitié. Mais au moment où cette pièce arrive, on ne sait pas quelle voie va prendre la relation, c’est donc une chanson qui, en quelque sorte, pose des questions quant à la suite des choses. »
POINT.DE.FUITE « Le personnage se réveille de son “bad trip”. Il repense aux révélations qu’il a eues et se rend compte qu’il doit prendre des décisions pour apporter des changements dans sa vie. À la fin de la chanson, il ouvre la porte et s’en va. C’est une toune inspirée par Phil Spector, qui baigne dans le “reverb” et dans les grosses orchestrations. Quand on l’a faite en studio, ça a été un grand moment. »
JE.T’AIME « C’est la jambette ultime! Tout à coup, mon personnage tombe en amour, avec tout ce que ça implique : être aveuglé, ne plus avoir faim, juste penser à l’autre personne. Dans la pièce, c’est vraiment dans la démesure et l’excès que ça se passe. C’est complètement passionnel! »
AMITIÉ.DÉCHUE « Cette pièce aborde l’éloignement en amitié, quelque chose qui, je crois, nous arrive tous un jour ou l’autre. Elle parle d’une relation qui s’étiole avec un vieil ami. Je me rends compte que je n’ai plus de fun avec lui, qu’on n’a plus rien en commun. Ça donne une chanson au climat un peu étrange. »
LE.COEUR « Dans l’histoire, LUMIÈRE offre son cœur à la personne qu’il aime. Ce cœur fait référence à un objet réel : un collier que je lui mets au cou, un peu comme un pacte stipulant qu’on se possède. Ça relève de l’irresponsabilité d’en mettre autant dans les mains de quelqu’un d’autre… et effectivement, ça tourne à l’échec. C’est une chanson guitare-voix, qui peut faire penser à “Eleanor Rigby” des Beatles, où je me mets complètement à nu. »
POLYAMOUR « La personne à qui mon personnage a aveuglément confié son cœur entretient d’autres relations. Il trouve ça difficile, mais tente de comprendre cette dynamique amoureuse. Cette chanson essaie donc de mettre des mots sur ce que ça devrait être : être tout simplement heureux pour ceux qu’on aime quand ils vivent de belles choses. La montée en intensité fait penser à de l’opéra, c’est mon “Notre-Dame de Paris” à moi! »
LE.BIEN.LE.MAL « C’est le moment de la rupture, de la blessure. Une étape qui fait mal, mais aussi du bien. On enlève le pansement d’un coup et on fait sortir le méchant. Sur le plan musical, c’est complètement à vif, énergique, violent même. Ça exprime bien le mélange de douleur et de libération. »
LE.THÈME.DE.L’AMOUR (reprise) « Cet enregistrement date de beaucoup plus longtemps que celui de l’album. J’étais dans ma maison de campagne avec quelques amis musiciens qui étaient venus me visiter pendant quelques jours. On a improvisé en s’enregistrant à partir de mon ordinateur et ce segment est resté. »
100.KM « Cette toune a été créée de façon super spontanée : je grattais ma guit’ et des mots et des images sont sortis. C’est la fin du cycle de l’amour, la conclusion. Mon personnage décide de faire un bout de chemin sans rien attendre de personne d’autre et de s’en aller. Il ne veut plus dépendre de qui que ce soit. Il réalise que son meilleur ami, c’est lui-même. Il y a un esprit un peu country dans la mélodie et les arrangements qui souligne bien l’idée de la route parcourue et de celle à parcourir. »
