Omar Courtz
PRIMERA MUSA
Album · Urban latin · 2024
« Dernièrement, à Porto Rico, les jeunes artistes ont arrêté de s’intéresser au reggaeton », explique Omar Courtz à Apple Music. « J’aimerais raviver la flamme du reggaeton portoricain qui a perdu du terrain ces dernières années. » Cette déclaration, à la fois très personnelle et ambitieuse, prouve que pour cet homme né à Carolina, ses origines et le désir de les représenter sont primordiaux. Courtz fait partie de la nouvelle vague d’artistes portoricains qui se sont d’abord fait connaître dans l’underground local, avant de rejoindre les stars incontournables du genre. Ses années de persévérance ont payé, et Courtz peut enfin récolter les fruits de son travail avec PRIMERA MUSA. L’inspiration et le fil conducteur conceptuel de l’album sont sans équivoque : la musique de ses jeunes années à Porto Rico. « En sélectionnant les morceaux, j’ai pensé à mes idoles, aux artistes que j’écoutais quand j’étais enfant », explique-t-il. Les dix-sept titres de l’album sont profondément portoricains, avec des collaborations inattendues et des ambiances variées. « Cet album est destiné aux boîtes de nuit, à la rue, à mes fans et à toutes les personnes qui veulent se joindre à moi et écouter mes histoires ». Omar Courtz nous fait découvrir ici quelques-uns des titres phares de l’album. « UNA NOTi » « Je planais complètement quand j’ai fait ce morceau. Je suis allé au studio après un concert et je l’ai enregistré avec un beat différent. J’ai commencé par la mélodie, et on a mis au point le reste avec Haze à la production. J’ai improvisé des mesures, puis j’ai réenregistré le tout avec une autre backing track. Mais je n’aimais pas les voix, donc j’ai repris la session originale, qui semblait beaucoup plus intense. Les gens pensent que le titre fait référence à une notification, mais en fait, ça parle de la nota [argot portoricain pour dire qu’on est sous influence]. » « M U S A E L E V Á » « J’écoute Rihanna depuis mon enfance et ce rythme est probablement gravé dans mon esprit. Bassy, le producteur de ce morceau et d’autres titres de l’album, a lui aussi grandi en écoutant ces artistes, et on partage les mêmes sources d’inspiration. Quand je lui ai dit que je cherchais un son proche de l’afrobeat, il a tout de suite compris. On voulait quand même que l’album ait une touche portoricaine, et c’est cette idée qui m’est venue à l’esprit. » « DRIPPEO KBRON » « Ce projet est spécial parce qu’il présente différents aspects de ma personnalité. En plus de chanter à propos des femmes et de faire de la musique pour les boîtes de nuit, j’aime bien enregistrer des titres trap avec les artistes que je respecte. J’ai fait appel à Dei V pour ce morceau. Il est très talentueux et j’ai eu l’occasion de lui parler de mon projet. On a fini par enregistrer quelques morceaux ensemble, et celui-ci en fait partie. Je voulais que l’album propose des sons puissants taillés pour la rue. Cet album recouvre les différentes facettes de ma vie. » « A L O C A - T » « Ça commence par une référence à “Alócate” de Zion. Zion & Lennox ont toujours été un de mes plus grands modèles. Motivando a la Yal est le premier album que j’ai acheté avec mon propre argent. Il y avait un lecteur CD chez ma grand-mère et j’ai reçu quelques albums en cadeau, mais celui-ci, c’est le premier que j’ai acheté par mes propres moyens. Je l’ai tellement écouté qu’il est resté gravé dans ma tête et a inspiré ma propre musique. Zion & Lennox sont très importants pour moi. » « SERIO CON ESE Q » « Travailler avec Anuel AA a été incroyable. C’est lui qui nous a contactés. Il voulait faire un remix de “LUCES DE COLORES”, mais j’ai suggéré de faire quelque chose de nouveau. On lui a montré quelques titres, et “SERIO CON ESE Q” en faisait partie. On a enregistré à Miami. Avec Bassy, on avait déjà travaillé une partie du morceau. J’ai posé la mélodie et on a écrit les paroles ensemble. On s’est enfermés en studio et on a fini le morceau sur le champ. On avait déjà travaillé ensemble sur un autre album, mais celui-ci est tout aussi bon. » « LUCES DE COLORES » « J’ai collaboré avec Bassy, qui a aussi travaillé avec Anuel AA et Rauw Alejandro. On adore le reggaeton, mais on apprécie beaucoup d’autres genres également. Quand on était gamins, on écoutait de la trap et du R&B. Même si on s’efforce de préserver l’essence du reggaeton, on a aussi essayé d’intégrer les autres sons qui nous inspirent dans les mélodies ou les paroles. C’est un des morceaux sur lesquels on a fusionné le reggaeton avec d’autres genres. »
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