Pour préserver le délicat caractère intime de l’indie folk, un producteur agile comme Collin Pastore mise sur la retenue. Si des pièces à la « Night Shift » de Lucy Dacus ou « Afraid of Heights » de boygenius viennent autant troubler l’âme, c’est entre autres parce que le génie de la console préfère les ambiances aux artifices. Cette approche se démarque d’autant plus si on la compare à sa contribution à l’éblouissante « Haunted » de Spanish Love Songs, une autre de ses réussites en studio.