Derrière le sigle MPB se cache toute la richesse de la « musique populaire brésilienne ». Dès la fin des années 60, l'éblouissante Elis Regina devient une icône du genre, Chico Buarque développe sa bossa engagée et le tropicália voit le jour, avec des artistes comme Gal Costa ou Caetano Veloso qui n'hésitent pas à mêler sonorités brésiliennes, rythmes africains et accords rock. Ce mariage d'influences multiples, qui connaîtra un immense succès durant les années 70, marque la scène brésilienne pour de bon et devient l'essence même de ce peuple métissé.