Au début des années 70, le jazz s'ouvre à d'autres sons, d'autres musiques. Le jazz fusion est né et John Abercrombie va y trouver le terrain de jeu idéal pour ses envies d'expérimentation et son jeu de guitare bientôt reconnaissable entre mille de par sa manière feutrée d'aborder l'instrument. On parlera même de « guitare pastel » pour désigner cette approche très personnelle. En solo, en trio ou en quartet (formation qu'il a tendance à privilégier désormais), comme le temps de rencontres avec d'autres « chercheurs fous » (Billy Cobham, John Scofield, Joe Beck, etc.), Abercrombie poursuit sa quête d'absolu musical.