Paroles

Des tours assez grandes pour cacher un avenir, mais heureusement On fait des disques d'or avec des notes de piano qu'on sait même pas lire Toujours de l'espoir, est-ce qu'on est naïfs? Des souvenirs qui remontent le temps On écoutait du reggae, ma chambre d'enfant, c'était la Jamaïque Maintenant noir comme le cœur de mes frères, comme mes lunettes de soleil Ambiance verre qui s'brise Cassage de bouteilles, quand gronde le tonnerre Paris s'éveille, différents mondes qui s'croisent au feu rouge En manque de vitesse, collé à l'appuie-tête Les touristes s'émerveillent Et mes G's leur vendent la zipette Trop d'vice autour de nous Noyés dans leur peine, j'peux plus sauver mes potes Qui m'disent "tu sais Georges, la bourgeoisie" "Et leurs clichés d'merde, on les fuck" Les gars, stop, on a nos aprioris, nous aussi La plupart d'nos barrières sont mentales Incompris comme Van Damme Un jour en Louis V, et le lendemain en shlag, j'sors en paire de sandales Petit, j'voulais ressembler aux autres J'avais honte quand mon père venait m'chercher à l'école Aujourd'hui, ouais, j'veux briser les codes Ambiance scandale et danse de vandale Des tours assez grandes pour cacher un avenir, mais heureusement On fait des disques d'or avec des notes de piano qu'on sait même pas lire Toujours de l'espoir, est-ce qu'on est naïfs? Des souvenirs qui remontent le temps On écoutait du reggae, ma chambre d'enfant, c'était la Jamaïque Le goût du spleen sauf pendant les fêtes Le goût de l'effort, debout six heures et demie Pendant que tu galères à remplir un caddie Y a un millionnaire qu'est posé sur une île (woh, woh) Rien d'autre à dire, laisse-moi bouger la tête, j'écoute All Eyez On Me Musique salvatrice Bien sûr qu'le rap nous a sauvés la vie Au moins, pour toutes les heures perdues dans un lavomatique J'ai fini par accepter d'trouver ça normal De voir des camés le cerveau brûlé, y a une anomalie J'refais mon lacet et j'vois des petits qui courent Prenez votre temps, faut pas grandir trop vite Certes, faut du fric, mais crois pas en l'argent Souvent nos rapports avec lui sont toxiques Des tours assez grandes pour cacher un avenir, mais heureusement On fait des disques d'or avec des notes de piano qu'on sait même pas lire Toujours de l'espoir, est-ce qu'on est naïfs? Des souvenirs qui remontent le temps On écoutait du reggae, ma chambre d'enfant, c'était la Jamaïque Des tours assez grandes pour cacher un avenir, mais heureusement On fait des disques d'or avec des notes de piano qu'on sait même pas lire Toujours de l'espoir, est-ce qu'on est naïfs? Des souvenirs qui remontent le temps On écoutait du reggae, ma chambre d'enfant, c'était la Jamaïque Troisième couplet comme l'époque des grands frères que j'ai jamais eu T'as parlé d'une fin heureuse, on n'a jamais vu T'as parlé de politique, on n'y a jamais cru Émerveillé par le bruit d'un moteur Jamais d'la vie, nan, pas d'rêve matériel Quelle ironie, le roi des cons Avait déjà lu Le Prince de Machiavel Manipulation, esclavage moderne Des dominés et des dominants Ahurissant, ils ont rien rénové Ils ont juste retapé la peinture du bâtiment Tout en surface comme le logo d'une marque de luxe écrit sur ton sweat blanc Qu'est-ce que ça dit d'toi? Sûrement pas grand chose, on sait tous faire semblant
Writer(s): Leonard Luccini, Georges Edouard Nicolo Lyrics powered by www.musixmatch.com
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