Lirik
Y a des poètes autour du temps qui se promènent silencieusement,
et qui égrènent à travers champs des fleurs de mots couleur de sang.
Où est passé le temps où tu étais ici
avec le souvenir de ceux qui étaient partis.
Mais où sont-ils partis, dans quel pays de nuit,
le fallait-il vraiment, pour où, pour quand, comment.
Y a des poètes à contre cœur qui pleurent en l’air, invisiblement,
des larmes amères comme les enfants perdus, au loin derrière le temps.
Le temps de se le dire, le temps de se maudire
de n’avoir su quoi dire quand il y avait le temps.
Mais où est-il parti, à jamais endormi
le fallait-il vraiment, que ce soit toi pourtant.
Même les poètes se jouent du temps, dans les miracles insidieusement,
ils font revivre à contre-temps tous ceux qu’ils aiment même leur maman.
Où est passé le temps où j’étais ton enfant
promenant avec toi les souvenirs enfuis.
Mais où es-tu partie, et le sais-tu vraiment,
à quoi bon ce voyage, pour où, pourquoi, comment.
Je voudrais être comme les poètes qui se promènent insoucieusement
la tête en l’air comme les enfants avec une gomme à effacer le temps.
Le temps de te le dire, le temps de me maudire
de n’avoir su te dire alors que je t’aimais tant.
Il est trop tard pourtant, ce temps-là est fini
puisque tu es partie, pour où, pour quand, pour qui.
Comme les poètes autour du temps, tu te promènes et je t’entends
quand tu égrènes silencieusement le nom de ceux d’avant maintenant.
Il est venu le temps, tu les as retrouvés
tous ceux qui voyageaient dans ton âme d’enfant.
Et je vous vois danser, de nouveau enlacés
dans la valse oubliée de ceux qui s’aimaient tant.
Comme les poètes autour du temps, tu te promènes et je t’entends
quand tu égrènes silencieusement le nom de ceux que tu aimais tant.
Le temps de te le dire, le temps de me maudire
de n’avoir su te dire alors que j’t’aimais tant.
Et je vous vois danser, de nouveau enlacés
dans la valse oubliée de ceux qui s’aimaient tant.
Written by: Eva Ameisen