Dengarkan 'La mémoire des jours (feat. Melan, Tekilla, D.Ace, Zippo, Davodka, Le Bon Nob, Ywill, Oprim, Saknes, Lautrec, Dooz Kawa, Guilty, Frimsa, Fhat-R, Ganjre The Giant & Dj Venum)' dari Greenfinch.

La mémoire des jours (feat. Melan, Tekilla, D.Ace, Zippo, Davodka, Le Bon Nob, Ywill, Oprim, Saknes, Lautrec, Dooz Kawa, Guilty, Frimsa, Fhat-R, Ganjre The Giant & Dj Venum)

Greenfinch

Hip-Hop/Rap

Dari

PERFORMING ARTISTS
Greenfinch
Greenfinch
Performer
COMPOSITION & LYRICS
Greenfinch
Greenfinch
Songwriter

Lirik

Parait qu'on change avec le temps, que parfois la flamme diminue
J'dois être un rocher face au vent moi, un observatoire de dix-mille vues
À croire qu'j'ressens les choses comme la mémoire de l'eau
Dédié à nos débats de l'aube, aux B.A. de l'un et aux déboires de l'autre
La voix enfermée dans ma tête devient claustro, man (Grave)
J'étais un gosse trop mal qui badait d'un post-trauma
Juste une table d'orientation mise sur un pic massif (Ouais, ouais)
Un disque en rotation d'mes souvenirs et d'ma petite magie
J'peux pas sourire comme un nouveau-né, j'sais qu'la life n'est pas très jolie
Un tas d'souvenirs bons ou mauvais s'envolent sur du papier jauni
Bien trop souvent la poisse est passée me serrer la pince
À poil sur l'instru mon petit cœur chiale et fait des lap dance
Et j'maudis ces matins, quand la nostalgie m'atteint
Quand je n'ai plus qu'une boucle de guitare pour déposer ma plainte
Et j'crache mon spleen au rythme des battements d'l'averse sur la vitre
L'espoir est d'or, très précieuse est la pierre s'tu la briques
Comme je regrette cette époque où tout était moins compliqué
Tu t'préoccupais juste des potes, de c'que tu mangerais au dîner
Du nouveau jeu Mario Kart, tu t'amusais en jouant aux cartes
La musique c'était quelque chose, y avait Sniper sur les pancartes
Et puis le temps s'est écoulé, plus le temps de se la couler douce
Les potes sont éloignés, mais où sont-ils passés, tous ?
Tout est éphémère, sauf le temps qui passe
Avant qu'ma santé dégénère, je compte bien laisser une trace
À la place du cœur, t'as plus qu'un keutru qui fait tic-tac
Bats la race, tu pleures pas, t'es pas d'ceux qui font des crises d'asthme
Rien qu't'as l'estomac solide, mais bon t'as trop mal au bide
Quand t'ouvres cette putain d'boite à chaussures pleine de polaroïds
(Ah ouais)
Tu passes de « nous » à « je », mais néanmoins moins à genoux
Le ciel est nuageux, t'es juste quelques épisodes plus vieux
(Et alors ?)
Tu joues le jeu, te mords la joue jusqu'à l'hémorragie
En voyant la magie des jours s'effacer comme un mirage
Trop d'souvenirs en pagaille, des coups d'vice dans ma life, des fous rires d'grand malade
J'ai couru à ma perte, histoire qu'mes jambes s'dégourdissent dans Paname
Ce soir j'tise d'vant le canal, ça fait ressortir un peu d'remords
Pour voir mes proches, j'mets mes souvenirs dans la pensine à Dumbledore
Papa, maman vieillissent et quand j'y repense, dur de trouver le sommeil
Pour eux, je serai brillant, mais terre à terre comme un coucher de soleil
C'est dur d'être positif, mais j'ai pas l'choix, avec ma haine j'ferais quoi ?
Mieux qu'un album photo, j'crée des souvenirs en format mp3
Crois-moi, tu n'feras pas long feu
(Bon Nob, yeah)
Alors, ouvre les yeux
Il faut qu'tu savoures, d'abord il faut goûter, il faut d'la bravoure
Chacun son parcours, j'te sers mes couplets, j'donne de l'amour
À nos morts, à nos mères, ah non, merde, faut pas dire
On oublie, pourtant c'est eux qui nous ont permis de nous bâtir
Tout est dans la tête et le cœur, et pour eux, on s'est vu devenir des vieux
Je n'ai plus que des souvenirs vaporeux
Une vie écrite sur des Post-it, collés dans mon home sweet home
Comme pour sauver les souvenirs trop vite gommés
Paumés, au cas où Alzheimer me guetterait
Un bic en guise de eye-liner pour en sublimer les traits
Je lutterai contre l'oubli, la lobotomie
Poto, relis ce rap et regarde cette photo jaunie
Cet instant figé dans le temps
À moins qu'nos mémoires vivent sur des feuilles mortes comme emportées par le vent
Si me lever du pied gauche est le dénouement d'hier
C'est qu'du pied droit j'ai trop remué, trop foulé la demère
Je me couche sur papier lorsque se pointe la Lune
Une sorte de mémorial à toutes mes heures perdues
Du superflu pour ceux qui gagnent leur vie
Une musique d'ascenseur pour nos quartiers leurdi
À l'heure où j'm'écrie, la ville s'est endormie
Tout ça, on verra demain si on s'en est remis
Ouais, si j'te croise j'te dirai que ma mémoire me joue des tours
J'ai payé les violons du bal, autour, j'ai rayé les vautours
Le temps fait peu d'amis, la déception, les mauvais jours
La médisance parle de mon cercle, mais n'aura fait que le contour
Scarla, j'n'avais qu'les mots pour libérer la magie
Et j'cherche à mes heures perdues juste une seconde de nostalgie
Des nuits blanches aux idées noires à n'voir que des nuances de gris
À l'heure bleue, j'me lève et prie, histoire de n'pas perdre l'esprit
Eh, j'voudrais dire un truc avant d'buter Lautrec
Tracasse-toi pas, mon petit canard
Tu sais, vieillir casse pas trois pattes à un zonard
À la TV on veut t'faire croire l'contraire
Parce que t'es jeune et con donc, on veut t'enfiler
Sûr qu'tu dis moins « je t'aime » pour les fois qu'tu t'es fait jeter
Sûr qu'tu crois moins les révolutionnaires, vu qu't'as rien révolutionné
Mais c'qui reste dans l'passé c'est pas c'que t'as cessé d'être
Seulement c'que t'as jamais été
J'me souviens quand je m'en rappelais, mon enfance a disparu
J'ai passé mon temps à rapper ou bien à tiser dans la rue
Et toi, Green, hein, tu l'imaginais comment ce truc ?
Nos enfances disparues, tu passes ton temps dans les instrus
Un combat, deux millions de rounds, des mois en tension sur une ligne
Bien qu'on fasse de l'underground, on s'élève comme des moines Shaolin
À cause de c'qu'on écrit, on sacrifie nos vies humaines
J'ai vécu des vacances au ski-zophrène
De décès en déception, l'imparfait rime avec obsession
Combien d'fois il a fallu qu'j'échoue pour comprendre toutes ces choses ?
Sous la couche d'ozone, j'me sens comme une étoile pour la famille
Comme un second souffle, le cœur qui bat tout autant qu'il s'abîme
Le temps il est comme nous, il passe et puis il fait sa vie
Parfois, laisse des traces sur les traits d'caractère et ses contours
J'me sens comme partagé entre espoir et nostalgie
En souvenir des sentiments qu'on n'voit pas sur les photos
Il n'y a rien à comprendre, on danse sous la boule à facettes
Les abysses contemplaient, on s'contentait d'être cool en facette
J'atterris quand la foudre s'énerve, un châtiment
Que d'faire partie du régiment le plus sinistre de la voûte céleste
Tu l'as croisé, l'alcoolique a démarré cash
J'irai froisser, laisser les chroniques dans un marécage
Deux larmes pour saler la cuisson, la plume pour froisser les soucis
Les rêves acquiescent, les sentiments s'encaissent sans froncer les sourcils
J'ai le sang qui bouillonne et la mémoire qui flanche
Étrange, non, c'est la vie et j'vais te l'dire franchement
Jadis on était vifs, pleins d'fougue, ça bouge toupar
Avec des boosters, des bouts d'shit et mes têtes toutes pâles
On savait pas comment les choses se passeraient
Et chaque année ça recommence et ça devient très chaud pour gérer
Moi, j'sais plus comment réagir, rire ne serait pas si moche
Voir la vie en vrai ici, c'est mieux qu'une réduction d'cinoche, non ?
Yeah, commence the retrospect
For every second that I begged for death
For every moment I was worth more but plead for less
For every time I let my mother and my father down
For every time I tried to smile while my brother frowned
Well, here's a toast for every moment never gettin' back
The bees are swarming in my fitted hat
I sit and wither, sippin' yak
Thinking 'bout the past, all the tit-for-tat
It's probably hindering, but it's a wrap, damn
La voix enfermée dans ma tête devient claustro, man
Bien trop souvent la poisse est passée me serrer la pince
Et puis le temps s'est écoulé, plus le temps de se la couler douce
À la place du cœur, t'as plus qu'un keutru qui fait tic-tac
J'ai couru à ma perte, histoire qu'mes jambes s'dégourdissent dans Paname
Chacun son parcours, j'te sers mes couplets, j'donne de l'amour
Poto, relis ce rap et regarde cette photo jaunie
On verra demain si on s'en est remis
À l'heure bleue, j'me lève et prie, histoire de n'pas perdre l'esprit
Mais c'qui reste dans l'passé, c'est pas c'que t'as cessé d'être
Bien qu'on fasse de l'underground, on s'élève comme des moines Shaolin
Le temps, il est comme nous, il passe et puis il fait sa vie
J'atterris quand la foudre s'énerve
Jadis on était vifs, pleins d'fougue, ça bouge toupar
For every moment I was worth more but plead for less
V'là une vraie connexion, pour tout péter
C'est pour toi, mon gars et pour tes copains
Ladies and gentlemen
Greenfinch
À présent, mec, tu sais à qui tu as affaire
V'là une vraie connexion, pour tout péter
C'est pour toi, mon gars et pour tes copains
The number one
Greenfinch
À présent, mec, tu sais à qui tu as affaire
Cantando en la taberna
O con la voz enferma
No canto de rodillas
No canta de rodillas
Written by: Greenfinch
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