les montagnes avec

Ouais, j'parle à moi-même, j'suis comme la moyenne

Et j'dis des trucs qui m'font un peu du mal des fois quand j'parle à moi-même

Qu'est-ce que tu croyais ? Arrête de brailler

On va pas changer le monde ou les hommes en faisant rimer toutes les voyelles

Au bord d'la falaise, j'sais pas c'qui m'arrête

Y'a que du noir depuis longtemps, je vois plus les autres couleurs de la palette

Et j'demande à ma mère : « Est-ce que c'est ma planète ? »

Elle me dit : « Le monde est à toi », elle me dit : « Les montagnes avec »

Les montagnes avec, les montagnes avec

Elle me dit : « Le monde est à toi », elle me dit : « Les montagnes avec »

Les montagnes avec, les montagnes avec

Elle me dit : « Le monde est à toi », elle me dit : « Les montagnes avec »

Ça monte, ça descend comme les taros d'la pompe à essence

J'vois peu la lumière comme en décembre, bientôt il restera que des cendres

Putain, c'est blessant, c'est dans la tête, pas dans les jambes

Que j'sens qu'ça monte, ça descend

J'sens qu'ça monte, ça descend

En c'moment, j'suis plutôt dans l'errance, maman

J'suis plutôt dans les ronces maintenant

J'suis plutôt dans les ronces maintenant

C'est vrai ça change souvent, comme la chance comme le vent

Comme si le ciel se venge

Faut grimper pour mieux voir la lumière mais

Si j'grimpe un peu trop, j'aurai plus d'air

Mes blessures, j'les ai pas vues s'fermer

Car tout pardonner, j'ai pas su faire

Les montagnes avec, les montagnes avec

Elle me dit : « Le monde est à toi », elle me dit : « Les montagnes avec »

Les montagnes avec, les montagnes avec

Elle me dit : « Le monde est à toi », elle me dit : « Les montagnes avec »

C'est bien vrai, j'suis plus la même, tu veux toucher mon cœur mais c'est dur la pierre

J'm'enferme, j'ai des trucs à faire, mes gars font des prods qui te fument la tête

J'ai jamais vu l'salaire, pourtant les nouveaux sons tuent sa mère

Même si je chute après, j'me relève parce que j'ai des trucs à faire