42

Il est impossible de démontrer le théorème zéro

Nous ne sommes qu'un bonhomme de plus

Une abeille ouvrière esseulée dans un vaste essaim

Nous avons étouffé notre frustration dans l'alcool, la drogue, le sexe

Pourquoi ?

Confonds pas évolution et progrès

Ici on trouve tout à part des solutions aux problèmes, tu connais

J'crois ni en moi ni aux résolutions qu'on promet

Doué pour transformer les contusions et faire des poèmes

Zéro modèle à part les héros dans les shonens

J'lirai l'avenir quand j'aurai digéré le sommaire

Rien n'est gratuit, et même ta liberté se monnaie

Mais là faut être honnête, c'est pas du rap d'école de commerce (Non)

Issu de là où chaque émotion est un fardeau

Fais comme moi, émets des sons quand tu n'as pas d'mots

Finie l'époque où j'm'obligeais à nourrir l'algo

Ma seule victoire, c'est sûrement d'éviter un fiasco

Enfant, j'rêvais d'un futur meilleur, un vrai utopiste

Mais à cette heure, y a plus qu'des rappeurs et des humoristes

On vend l'bonheur comme un crédit bancaire, un bureau fixe

Et c'qu'on dit pas, c'est qu'un adulte, ça peut mentir aussi

Ça fait comme un grand trou noir à l'intérieur de soi

On est plus tard et j'sais toujours c'que j'veux faire plus tard

J'débite des vers, ça m'évite de vider les verres du bar

J'travaille encore un peu, on m'a dit : « Deviens toi en mieux »

J'interroge l'univers, il me répond : « 42 » (Hein)

On est plus tard et j'sais toujours c'que j'veux faire plus tard

J'débite des vers, ça m'évite de vider les verres du bar

J'travaille encore un peu, on m'a dit : « Deviens toi en mieux »

J'interroge l'univers, il me répond : « 42 » (Hein)

On est plus tard et j'sais toujours c'que j'veux faire plus tard

Toujours pas

J'débite des vers, ça m'évite de vider les verres du bar

Pourquoi ?

Pourquoi ?

J'débite des vers, ça m'évite de vider les verres du bar

Pourquoi ?

Les jours se répètent, demain je l'oublierai p't-être

Mes rêves sont restés quelque part au fond d'la cour de récré

Si les miens trouvent un sens à leur vie, moi, je m'abstiens

Regarde l'humain comme si j'avais les yeux d'un martien

Un calepin plein de métaphores et mots qui riment à rien

J'écris ça bien comme si depuis l'début, j'avais le mot d'la fin

Lève haut la main si toi aussi, tu t'sens encore à part

On m'a dit : « Taffe et consomme mais c'est la mort à boire »

J'prends tout mon temps, tant pis si les gens pressés klaxonnent

Différencie le ciel étoilé des flashes iPhone

J'dois redescendre en bas de mon échelle de Jacob

Crois plus en l'Homme, on a menotté Paul Watson

On est plus tard et j'sais toujours c'que j'veux faire plus tard

J'débite des vers, ça m'évite de vider les verres du bar

J'travaille encore un peu, on m'a dit : « Deviens toi en mieux »

J'interroge l'univers, il me répond : « 42 » (Hein)

C'est tout ?

Pourquoi 42 ? Ça n'marche pas