Mes repères

Yeah, quoi d'neuf fouiny baby (fouiny baby) Yeah, Fouiny baby Yeah, yeah, yeah, yeah Rembobine, rembo-rembobine On avait des T-shirts sales et des tâches d'huile sur nos jeans On squattait Euromarché, on tapait des Master system Demba ressemblait à Michael quand il mettait pas d'crème Vrai qu'les keufs nous coursaient, on avait tous nos repères On vendait tous des 25, on avait tous des bippers C'est dingue des fois le quartier, quand les frères partent trop tôt D'la mauvaise héroïne, une mauvaise vie sur une moto (yeah) On écoutait les rappeurs, on crachait sur les professeurs (yeah, yeah) On sortait les battes, les couteaux et les extincteurs (yeah, yeah) Maman était une reine au royaume des immigrés Alors j'mettais ma plume au service des opprimés La voisine du haut venait toujours demander du poivre On lui donnait même du sel, on partageait même la gamelle! (yeah, yeah) Parfois la juge ouvrait la porte du pénitencier En m'disant "Tu regrettes, mais bon, fallait y penser!" (yeah, yeah, yeah, yeah) Même seul dans la merde, impossible de m'en défaire, mes repères (yeah, yeah, yeah, yeah) Même seul dans le noir, perdu, je me suis fait mes propres repères (yeah, même seul dans le noir) (yeah) Même seul, égaré, j'ai pu trouver, oui trouver, mes repères (mes repères baby) Trouver mes propres repères, j'aurais dû y penser plus tôt (trouver mes propres repères) (yeah, yeah, yeah) Rembobine, rembo-rembobine On traînait les mains dans les poches, et les poches pleines d'héroïne On fumait des joints très tard, on restait parler toute la nuit On finissait au chtar, et on y restait toute l'année Yeah, il manque du monde sur cette vieille photo Le bonheur en millions d'pixels, des 8-6, des joints d'popo Derniers à aller aux cages quand on était au foot en salle Premiers à aller en cage quand on était au tribunal Voleurs de tures-voi, débrouillards et you-vois On traînait au studio, criait haut c'que tu pensait tout bas On rentrait jamais en boîte, nos têtes étaient trop cramées Alors on passait au Bois, insulter deux-trois camés Coeur sur la main gauche, gun à la main droite Braquer le bonheur, et mettre la misère à quatre pattes Trouver ses repères, braquer se refermer La poisse suit les traces de nos Nike Air Même seul dans la merde, impossible de m'en défaire, mes repères (impossible de m'en défaire baby) Même seul dans le noir, perdu, je me suis fait mes propres repères (quoi d'neuf fouiny baby?) Même seul, égaré, j'ai pu trouver, oui trouver, mes repères (yeah, mes repères, mes repères) Trouver mes propres repères, j'aurais dû y penser plus tôt (yeah, trouver mes propres repères) Rembobine, rembo-rembobine J'ai perdu mon crayon, mais mon avenir se dessine En route vers l'école, j'étais tout seul assis au fond d'ce bus (yeah) Rien dans l'estomac, j'aurai pu avaler un cactus Le soir dans des ruelles on arrachait des sacs à mains On courait fons-dés sur Paris, rattraper l'dernier train Retour à la banlieue, retour à la sère-mi On m'a dit "La roue tourne", c'est vrai: J'suis sorti en semi On restait à la cité, à écouter du Ice Cube À semer les condés en six-cents centimètres cube On partait au bled, on partageait à 20 un jet-ski Ou on rester au square, à s'partager à 20 un grec-frites Partout c'est la merde, partout c'est la même On a pris nos tickets, on tourne en rond dans ce manège Blanc comme coke, blanc comme neige On veut le cul entre deux berlines, et plus entre deux chaises (yeah, yeah, yeah) Même seul dans la merde, impossible de m'en défaire, mes repères (yeah, quoi d'neuf fouiny baby?) (mon repère) Même seul dans le noir, perdu, je me suis fait mes propres repères (yeah, mon propre repère, mon propre repère) Même seul, égaré, j'ai pu trouver, oui trouver, mes repères (yeah, trouver mon propre repère yeah) Trouver mes propres repères (c'est ça), j'aurais dû y penser plus tôt (yeah, yeah, quoi d'neuf fouiny baby?) Là on est Et c'était un collège ici Là on est Trouldar C'est ça La vida Biatch C'est ça