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Créditos

PERFORMING ARTISTS
Grand Corps Malade
Grand Corps Malade
Performer
Ibrahim Maalouf
Ibrahim Maalouf
Piano
Antoine Guillemette
Antoine Guillemette
Bass Guitar
Jerome Dru
Jerome Dru
Flute
Sarah Nemtanu
Sarah Nemtanu
Violin
Vincent Segal
Vincent Segal
Cello
Sébastien Llado
Sébastien Llado
Trombone
Charlie N'Guyen
Charlie N'Guyen
Programming
COMPOSITION & LYRICS
Charlie N'Guyen
Charlie N'Guyen
Composer
Grand Corps Malade
Grand Corps Malade
Translation
Ibrahim Maalouf
Ibrahim Maalouf
Arranger
PRODUCTION & ENGINEERING
Ibrahim Maalouf
Ibrahim Maalouf
Producer

Letra

Acte 1, scène 1, unité de temps, unité de lieu La pièce durera toute ta vie, l'histoire se déroule sous tes yeux Le rideau vient de s'ouvrir, toi, tu soulèves les paupières Tes parents gèrent la mise en scène, ta pièce démarre et ils sont fiers Ils te souhaitent pas une tragédie, ils préfèrent que l'histoire soit drôle C'est le théâtre de ta vie, c'est toi qui tient le premier rôle Tu regardes autour de toi les projecteurs, les premiers rangs Les gens qui te donnent la réplique et puis les autres, les figurants Tes parents ont écrit le début, mais tu vas vite réaliser Que, pour la suite, c'est entendu, tu vas devoir improviser Et puis trouver les bons dialogues, dans ce premier acte, tu es bavard Ce ne sera pas une pièce d'auteur, mais du théâtre de boulevard Alors ton histoire défile sous la rumeur des spectateurs Ton personnage perd l'innocence, t'essaies de rester à la hauteur Face aux premières piques de l'intrigue, face aux premiers mauvais accords Derrière les apparences bien lisses, tu découvres l'enfer du décor Au théâtre, on joue ta vie, j'ai vu ton nom sur l'affiche Le scénar' est en friche, modifie-le, tu t'en fiches Pour jouer les plus belles scènes et à l'heure de saluer le public Que tu aies le privilège d'avoir deux ou trois bonnes critiques Au théâtre, on joue ta vie, j'ai vu ton nom sur l'affiche L'histoire peut être riche, faut pas que tu traînes, faut pas que tu triches Pour t'offrir de l'ivresse, du vertige, de l'émotion Et qu'à la fin les gens se lèvent pour ta dernière ovation Alors de cour à jardin, maintenant, tu fais les cent pas Tu côtoies les bons comédiens, et puis y'a ceux que tu sens pas On flirt avec le vaudeville, avec toutes ces portes qui claquent Tu vois moins tes parents, ingratitude du deuxième acte Tu l'as compris, sur les planches, c'est la cour de création Dans toutes les situations, tu vas faire preuve d'adaptation Dans un monde où le prévisible perd souvent le contrôle Le bon comédien est celui qui sait jouer tous les rôles Et c'est là qu'intervient celle qui donne du sens à ta pièce Sous les feux de la rampe, ta prétendante met tes attentes en liesse Tout prend de l'importance, c'est ce que ton homologue indique Fini le théâtre de boulevard, tu tiens ta tragédie antique Si tout va bien, l'amour donnera de nouveaux petits acteurs Qui, à leur tour, joueront leur pièce devant la foule des spectateurs Tu mettras en scène leurs débuts, t'as compris les règles du pacte Avant de retrouver l'énergie de t'atteler à ton troisième acte Du public, on voit tes doutes, on voit tes gouttes, on voit la sueur Tes déboires, tes trous de mémoire, tes espoirs et tes lueurs Le second rôle apprécie, c'est respectable et vibrant Les spectateurs vibrent aussi, c'est du spectacle vivant Au théâtre, on joue ta vie, j'ai vu ton nom sur l'affiche Le scénar' est en friche, modifie-le, tu t'en fiches Pour jouer les plus belles scènes et à l'heure de saluer le public Que tu aies le privilège d'avoir deux ou trois bonnes critiques Au théâtre, on joue ta vie, j'ai vu ton nom sur l'affiche L'histoire peut être riche, faut pas que tu traînes, faut pas que tu triches Pour t'offrir de l'ivresse, du vertige, de l'émotion Et qu'à la fin les gens se lèvent pour ta dernière ovation À quelques exceptions près, toutes les pièces se ressemblent un peu Ça tourne autour de sentiments, tu sens, tu mens, tu vis, tu veux Y'a que le décor et les costumes qui sont amenés à changer Ça dépend des moyens de la prod', on n'a pas tous les mêmes budgets Moi, j'ai grandi au cœur d'un beau théâtre occidental Loin des troupes du tiers-monde et des acteurs qui ont la dalle J'aime le théâtre de ces pays où la scène est à même le ciel Où les intrigues se resserrent souvent autour des valeurs essentielles À quelques exceptions près, toutes les pièces se ressemblent un peu Y'a les grandes scènes de comédies et les bouts de drames contagieux Et puis y'a tous ces imprévus, ces fous rires, ces dérapages Moi, je n'aime ce théâtre que quand l'intrigue sort de la page Sois patient, reste en coulisses quand résonnent les coups de tonnerre Et, quand la scène est compliquée, appuie-toi sur tes partenaires Ils te seront indispensables pour atteindre tes objectifs N'oublie jamais cet adjectif: le théâtre est un art collectif À toi d'observer dans l'ombre quand on t'attend dans la lumière À toi de prendre le devant de la scène quand le scénario te prévoit derrière Écorche un peu ce qui est écrit, la vie aura un autre parfum Ta pièce aura une plus belle fin, écoute une dernière fois ce refrain Au théâtre, on joue ta vie, j'ai vu ton nom sur l'affiche Le scénar' est en friche, modifie-le, tu t'en fiches Pour jouer les plus belles scènes et à l'heure de saluer le public Que tu aies le privilège d'avoir deux ou trois bonnes critiques Au théâtre, on joue ta vie, j'ai vu ton nom sur l'affiche L'histoire peut être riche, faut pas que tu traînes, faut pas que tu triches Pour t'offrir de l'ivresse, du vertige, de l'émotion Et qu'à la fin les gens se lèvent pour ta dernière ovation
Writer(s): Fabien Marsaud, Charlie Nguyen Kim, Ibrahim Maalouf Lyrics powered by www.musixmatch.com
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