Le combat ordinaire

Messieurs, dames, vous vous êtes pas trompés de concert (non non) Vous vous êtes pas trompés de DVD Ce n'est pas le DVD Nous sommes "Les Fatals Picards" bonsoir Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa, pa-ra-ra Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa, pa-ra-ra Il est oú? Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa, pa-ra-ra Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa, pa-ra-ra Huit heures par jour, vissé à ma machine Une vie transparente, soudée à mon usine La casquette de travers, j'avais la classe ouvrière C'était toute ma vie, mon droit à la misère Jusqu'à cette lettre qui dit "Encore merci" C'est ça ou RMI dans un faubourg de Varsovie" J'ai rien contre la Pologne à part peut-être un pape ou deux Mais dans ma ville du nord, le gris du décor est plus bleu Mais je me connais, je lâcherai pas l'affaire Je vais piquer de grève comme on pique une colère Plus têtu que tous les "Vieil homme et la mère" Pour que continue le combat ordinaire Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa, pa-ra-ra Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa, pa-ra-ra Si mon vieux me voyait,il serait fier de moi Lui qui était communiste comme on porte une croix S'il existe un Dieu pour les mineurs syndicalistes J'espère qu'au paradis les anges sont un peu marxistes Chez nous, le chômage fait partie de la famille Comme l'amiante, l'oubli, la silicose et les terrils Quantités négligeables dont la vie ne tient qu'à un fil Certains soignent la peur du vide à coup de 21 avril Allez on chauffe d'un bout de sonores Mais je me connais, je lâcherai pas l'affaire Je vais piquer de grève comme on pique une colère Plus têtu que tous les vieil homme et la mere Pour que continue (le combat ordinaire) C'est le refrain Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa, pa-ra-ra Plus fort Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa, pa-ra-ra Moi, je suis ton télé écoute, moi, je sais rester débout Moi, je sais souder à l'arc, moi, je n'ai jamais le trac Moi, je sais la peur du vide, moi, je n'ai pas pris une ride Moi, je sais toucher le fond, j'ai du charbon sur mon front Et moi, je sais lever le poing, moi, je n'oublie jamais rien Moi, je sais rester humain, je sais toujours d'où je viens Et moi, j'ai le sens du combat, moi, j'ai des cals sur mes doigts Moi, j'ai toujours mes mains d'or, moi, je voudrais vivre encore Et moi, j'ai plus de cinquante piges, moi, je n'ai jamais le vertige Moi, je sais rester de glace devant le temps qui m'efface Mais je me connais, je lâcherai pas l'affaire Je vais piquer de grève comme on pique une colère Plus têtu que tous les "Vieil homme et la mère" Pour que continue le combat ordinaire(Lyon vous chantez) Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa, pa-ra-ra Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa, pa-ra-ra Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa, pa-ra-ra Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa-pa Pa-ra-ra, pa-pa, pa-ra-ra Alors, Lyon c'est un peu, bah c'est la province déjà (Vas-y un peu) Ce sera péjoratif, c'est on peu la nature, la campagne, les ip Alors y a des "Ip" à Lyon ou pas, ouais