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CABADZI // DIGÈRE ET RECRACHE [ADULTS ONLY]
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Credits

PERFORMING ARTISTS
Cabadzi
Cabadzi
Performer
COMPOSITION & LYRICS
Jonathan Bauer
Jonathan Bauer
Songwriter
Victorien Bitaudeau
Victorien Bitaudeau
Songwriter
Camille Momper
Camille Momper
Songwriter
Olivier Garnier
Olivier Garnier
Songwriter

Lyrics

Vos oreilles ont chaud Et vous n'y comprenez plus rien A ma tête qui se creuse A ma voix qui se roque et qui se graille Je ne reviendrai plus Ces histoires sombres vous épuise, c'est ça? Vous êtes mal assis peut-être? Laissez-moi rien qu'une dernière chance Vous savez c'est étrange On dirait que les hommes s'attachent à tout Même à la souffrance Il y a toujours cet élan Qui nous pousse à trouver du bon dans le plus immonde Faut que j'vous plante le décore? Faut que j'vous dise les morceaux de caravanes La forêt à côté Les bouts de tôles près des arbres Loin des autres Après la forêt C'est un univers tordu La caravane C'est chez moi maintenant Il fait froid là-bas Mais au moins Ils ne sont plus là Ceux qui jugent Ceux qui donnent des lignes à suivre Ceux qui m'ont enfermé pour mon intimité trop odieuse Ils oublient que Chacun à son intimité intestine Souterraine Une vie qu'on ne se réserve qu'a soit Faite de grimaces dans la glace De pratique clandestine Un quotidien de jeux sur sa peau Vous êtes humains vous aussi Et votre peau comme la mienne A dû manquer d'une autre peau Votre peau comme la mienne A dû manquer d'une autre peau Sans elle la nuit est trop seule Et la sueur malsaine étrangement les jours passent Et la veille n'a rien apporté Et le lendemain ne servira pas J'aurai toujours besoin Qu'elle promène ses mains Dans mes cheveux Et qu'elle me prenne la nuque Mais je n'ai plus que moi Et personne ne discute mes goûts Personne ne me dit "Habille toi comme ci ou comme ça" "Fais ci" ou "fais ça" J'aimerai encore subir sa parole L'écouter bêtement D'être son pantin Son jouet Et ne plus avoir à réfléchir J'aimerai me coucher à ses côté Et dormir Sereinement Tranquillement Je m'invente mille histoires Mille espoirs Croisant des femmes Du genre de celles à cabas Qui sortent des grands magasins Heureuse de leurs achats De la lingerie peut-être Les invitées à boire un verre Leur offrir une cigarette Qu'elles y posent leur lèvre Leur mentir ma vie Et qu'elles quittent leur mari pour moi Mais elle est partout Et je n'ose plus rien Elle est partout Et je n'ai plus que les mots de la politesse Les "bonjour" Les "merci" les "au revoir" Je ne sais plus ce qu'il faut dire Comment se tenir J'ai oublié les codes La solitude A tout vidé Je n'ai plus que des photos au mur Des moments avec elle Quand je lui jouais du piano Quand nous sortions avec des amis Nous tenions même des conversations Tout allait très vite Le dimanche on pouvait rester au lit tout la journée De ces temps là Je voudrai juste un instant Pour le chérir L'entretenir à mes yeux Le faire duré le plus longtemps possible Juste un instant pour peser moins lourd J'en suis là à viser le minuscule à caresser sans cesse sont absence à voir cette femme Pour un jour Cette petite joie me suffirai Et comme un enfant Je croirai qu'on vient de m'offrir du bonheur Je m'en contenterai Je m'en contenterai De la mon goût de n'avoir d'attention Que pour les restes Je suis un voleur de sandre Je suis l'homme d'après d'en suite Qui ne donne jamais la vie Qui la redonne seulement J'attend que le monde digère et recrache Je n'agis pas avant Je déniche Une vie hors du monde Il n'y a que les poules Mon chien Et le silence C'que je préfère C'est m'asseoir avec eux le soir devant la caravane Tous les trois On regarde les lumières scintiller au loin Un carnaval beau et muet Tout pour plaire au silence de mon amour mort On imagine ces autos là-bas Qui roulent à 200 à l'heure Avec leur occupant tous dans la course On les sens qui bavardent sans cesse On les sens qui s'évertuent à rendre le monde encore plus creux ça piaille Au lieu de laisser parler le silence ça se donne de la forme Ces gens Ils sont comme mes poules Ils gloussent Ils n'ont rien au fond des yeux Ils sont dans les choses jusqu'au cou On leur jette du grain Ils accourent Et pourtant se sont eux qui me traite de sauvage Ils n'ont pas compris que ça ne sert à rien d'être une vague qui avance Qui avale Mais qu'il faut écouter ces silences Rester en suspend au dessus à regarder le monde s'engloutir Ne pas le coller Mais trouver le contre temps être le sillage seulement Ces gens qui s'éreintent pour oublier Tentent de fuir leur malaise Ils se donnent du mal au lieu D'écouter leur silence Laissons-le parler.
Writer(s): Jonathan Bauer, Victorien Bitaudeau, Oliver Garnier, Camille Momper Lyrics powered by www.musixmatch.com
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