Jardin

Ouvre la porte du jardin que personne n’a poussé

Avance pas à pas, ta boussole est ma foi

Emprunte l’allée des rosier que personne n’a emprunté

Comme les fleurs en hiver, tropicales éphémères

Tout le long du passage respire

Ton parfum, doux venin qui se mêle

Au mien et annonce le moment

Les chagrins se transforment en tourments

Quand tu m’as fait thème de marques dorées hallucinées

Quand elles sont moins salées, la mer à mes cotés

Suis les sillons que j’ai tracé en marge du sentier

Celui qui mène le pas te conduira à moi

Sur l’herbe mouillée je vois éclore

Les sentiments et tu t’endors

Plus de tourments sur le tapis humide

Aux bons amants, les cœurs limpides

Où donc passé les morceaux prélassent, rien n’est plus maudit

Les cœurs enfin unis, entre les yeux j’ai pris

Les nuits s’enchaînent et je défiais les saisons assis

L’hiver j’attends l’été, le printemps homicide

La rose précède la chaleur

La luxure, la sueur

Et le pire serait que tout finisse

Qu’a jamais je perde mon pénis

Derrière toi j’ai fermé l’unique porte, tu n’peux t’échapper

Un jardin des regrets, de celui d’à coté

Les nerfs couvert de lierre partent ensembles se lézarder

Le poids du lierre aidant, les voilà fissurés

À présent c’est toi, moi pour toujours

T’es la blonde

Secret sans mon jardin qui était de lierre

Aujourd’hui et demain ils ne feront plus qu’un