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Credits

PERFORMING ARTISTS
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Vocals
Maurice Vander
Maurice Vander
Piano
Marc Hemmeler
Marc Hemmeler
Piano
Luigi Trussardi
Luigi Trussardi
Double Bass
Charles Bellonzi
Charles Bellonzi
Drums
Coaty De Oliveira
Coaty De Oliveira
Drums
Joe Rossi
Joe Rossi
Accordion
Eddy Louiss
Eddy Louiss
Organ
Youla Fode
Youla Fode
Percussion
Gorge Arena
Gorge Arena
Percussion
Guy Pedersen
Guy Pedersen
Bass Guitar
COMPOSITION & LYRICS
Claude Nougaro
Claude Nougaro
Lyrics
Maurice Vander
Maurice Vander
Composer
PRODUCTION & ENGINEERING
Leo Missir
Leo Missir
Producer
Francis Miannay
Francis Miannay
Recording Engineer

Lyrics

Par les lourds cheveux noirs, crépitant de violettes
Entre ses doigts ardents, il recueillait ta tête
Attirant vers ses yeux ton regard inondant
Toujours luisaient en lui ce front, ce grain, ces lèvres
Doucement ciselés par une chair orfèvre
Où rayonnait soudain le diadème des dents
Il croyait ce bébé bientôt quadragénaire
Qu'un mot d'ordre des nuits, une loi planétaire
Avaient croisé vos vies comme on tresse l'osier
Et brûlant dans tes bras, adorables brasiers
Il baisait
Le cœur du mystère
À minuit dans un bar, oasis de ses dunes
Il avait ressenti, comme un rayon de lune
Se poser sur son front, tatoué de tourments
Cherchant d'où lui venait la curieuse caresse
Derrière le piano, où jouait Aron Bridgers
Il avait vu la femme au visage éléphant
Au whisky, il n'est rien qui soit inconcevable
D'un geste encore sûr, s'asseyant à sa table
Il demanda abrupt « Est ce que je suis beau ? »
La beauté, la laideur, formaient ses grands bobos
Et le temps
Renversa son sable
Issue d'un Orient aux clartés fabuleuses
Dans nos quartiers latins tu te sentais frileuse
Parfois, l'homme possède une bonne chaleur
Dans sa chambre ce fut ta première venue
Et la glace éclairée, admira l'inconnue
Et les draps de son lit, hissèrent tes couleurs
Il y eut d'autres nuits et d'autres jours qui passent
Les âges discordants, l'étrangeté des races
Ne t'empêchèrent pas étudiante d'aimer
Ce petit homme noir par ta voix désarmé
Et trouvant
Sous ta main sa place
Avec son air verni, arriva le mariage
Car il faut qu'un matin les amants s’en-grillagent
Dans un duo certain de s'enlacer au temps
Une tête assoiffée, remplaça l'autre tête
Plus lourde qu'allégée par un travail poète
Et la porte eut le bruit qu'il faisait en sortant
Ton sommeil eut l'odeur de ses fuites nocturnes
Où pâlissait déjà le beau rayon de lune
Ton visage étoilé se ternit peu à peu
Puis il re-flamboya déployant ses cheveux
Habité
D'une autre fortune
L'homme crie longuement
Quand jalousie le tord
Il sanglote, il hurle
Que l'univers a tort
Il s'arrache le cœur
Son cœur criblé de dettes
Il t'aimait
Il t'aimait
Odette
Written by: Claude Nougaro, Maurice Vander
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