Liberté chérie

C'est ton nom que je pose sur les murs de Paris

Sur les feuilles blanches et les roses qui fleurissent mon pays

Sur le parfum morose, quand je marche sous la pluie

C'est ton nom, ton ode, ma liberté chérie

Quand ton visage me revient et que défilent les souvenirs

De ceux qui sont mort pour rien, un soir de fête dans la ville

Je te soulève de la main pour que jamais on ne t'oublie

Car tu es des miens, ma liberté chérie

Quand la douceur du matin m'arrache de ceux en qui je crois

Quand c'est la tasse dans la main plutôt que ton corps sous les doigts

Quand je m'agace pour rien, que je ris aux émois

Quand je t'enlace enfin, ma liberté chérie

Que l'on te considère encore comme le fil de notre avenir

Que l'on ne se flagelle plus le corps et que l'on pousse juste un soupir

Le temps de quelques accords pour te dire que je t'admire

Que je t'ai gravé dans le corps, ma liberté chérie

Quand je m'élance sur la piste et que mon corps enchaîne les pas

Quand la chaleur du samedi me fait sentir si fort que toi

Les spots s'allument et je n'me maitrise pas

Tout ça grâce à toi, ma liberté chérie

Ma liberté chérie

Mieux qu'un très vieil ami, tu m'épaules à chaque fois

Que je m'écroule, que c'est fini et qu'en tout ça, je n'y crois pas

Que l'on m'bâillonne. que l'on m'oublie, je ne cesserai pas

De dire ton nom, comme Paul l'écrit : "sur les merveilles des nuits"

Ma liberté chérie