Lyrics

Train de banlieue, wagons sales Terminus, je suis hagard, Comme la foule qui gronde autour. Pourtant, c'est comme tous les soirs, Ça sent l'amour désespoir, Mais qu'est ce que je fous là? Je veux pas aller à l'abattoir! Lumière bleue dans un bar, Au comptoir, je suis bien noir, Comme tous ceux qui boivent autour. Pourtant c'est comme tous les soirs, Le juke-box m'enivre d'amour, Mais j'embarque, je suis déjà loin. Et je largue tout, Comme un marin fou, Qui se noie debout, Sans plier les genoux Et s'accroche au cou D'une femme qui s'en fout, Au visage trop flou, Au sourire trop mou. Je bois encore un coup, Y a l'oubli au bout Et je largue tout, Comme un marin fou Qui se noie debout, Sans plier les genoux Et s'accroche au bout Du bar qui s'en fout, Le cur à l'égout, Sens dessus dessous. Je pars vent debout, L'espoir à mon cou, Sombrer, Dieu sait où. Six du mat', dans le brouillard, Ça lansquine, je suis blafard. Comme la foule qui gronde autour. Pourtant, c'est comme tous les jours: Ça sent le mouillé, ça sent lourd. Mais qu'est ce que je fous là, Je veux pas aller à l'abattoir. Affalé dans le métro Tout poisseux, j'ai les reins lourds, Comme tous ceux qui pioncent autour. C'est un jour comme tous les jours Et ma soif qui me rend sourd J'entends plus rien, Je suis déjà loin. Et je largue tout, Comme un marin fou, Qui se noie debout, Sans plier les genoux Et s'accroche au cou D'une femme qui s'en fout, Au visage trop flou, Au sourire trop mou. Je bois encore un coup, Y a l'oubli au bout Et je largue tout, Comme un marin fou Qui se noie debout, Sans plier les genoux Et s'accroche au bout Du bar qui s'en fout, Le cur à l'égout, Sens dessus dessous. Je pars vent debout, L'espoir à mon cou, Sombrer, Dieu sait où. Mais, aux roses??? un autre bar, Dans le miroir, je suis hagard, Comme tous ceux qui boivent autour. C'est un soir comme tous les soirs, Ça cause d'amour et d'espoir, Mais j'embarque, je suis déjà loin. Et je largue tout, Comme un marin fou, Qui se noie debout, Sans plier les genoux Et s'accroche au cou D'une femme qui s'en fout, Au visage trop flou, Au sourire trop mou. Je bois encore un coup, Y a l'oubli au bout Et je largue tout, Comme un marin fou Qui se noie debout, Sans plier les genoux Et s'accroche au bout Du bar qui s'en fout, Le cur à l'égout, Sens dessus dessous. Je pars vent debout, L'espoir à mon cou, Sombrer, Dieu sait où.
Writer(s): Jean Schultheis Lyrics powered by www.musixmatch.com
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