Valse à l'ancienne

Un quai dans la brume Pour tout clair de lune Un réverbère qui s'allume L'enseigne qui luit Vante un paradis Celui des mille et une filles Tandis qu'on s'enfume Les dockers s'enrhument Un peu blasés, je présume Au bras d'une jolie Les vagues en furie Sont plus qu'des larmes de pluie Valse à l'ancienne, danse de Vienne Et que tournent, tournent les sirènes Elles nous entraînent, elles nous retiennent Et parfois même elles disent qu'elles nous aiment Les heures se consument Les belles opportunes Partagent toutes nos infortunes Ça pleure comme ça rit Ça chante et ça crie Ça sent l'ivresse et l'oubli On n'parle plus d'écume De vent, d'amertume D'armement, de matricule On trinque à la vie On pense au pays À quelques âmes englouties Valse à l'ancienne, danse de Vienne Et que tournent, tournent les sirènes Elles nous entraînent, elles nous retiennent Et parfois même elles disent qu'elles nous aiment Tendre compagnie Princesse d'une nuit Comme j'aim'rais t'emm'ner d'ici Adieu douce brune Toi tu t'reparfumes Moi j'm'embarque, j'ai plus une thune Valse à l'ancienne, danse de Vienne Et que tournent, tournent les sirènes Elles nous entraînent, elles nous retiennent Parfois même elles disent qu'elles nous aiment Valse à l'ancienne, danse de Vienne Et que tournent, tournent les sirènes Elles nous entraînent, elles nous retiennent Et parfois même elles disent qu'elles nous aiment Valse à l'ancienne, danse de Vienne Et que tournent, tournent les sirènes Elles nous entraînent, elles nous retiennent Et parfois même elles disent qu'elles nous aiment Valse à l'ancienne, danse de Vienne Et que tournent, tournent les sirènes Elles nous entraînent, elles nous retiennent Et parfois même elles disent qu'elles nous aiment Valse à l'ancienne