Putain de jour meilleur

Putain de jour meilleur

Frappé par la foudre à en perdre la crète ;

Suer toute la poudre mal coupée aux amphèts’. Evacuer la crasse du fond de la tête,

sans laisser de trace ou l’emprunte d’une bête, Qui aurait fait escale et brulé l’allumette,

d’une manière brutale, sordide et abjecte.

Mémoire d’outre-mer qui ont outré ta sœur.

T’as pas fini ton verre et ça y’est tu pleures.

Pourquoi finir amer ? T’aurais pu rire de bon cœur, ou te taper l’infirmière et t’envoler ailleurs

En sirotant des bières d’un air moqueur, vers un putain de jour meilleur.

Un hymne à la teuf, à la rue, aux batteurs de pavés.

A l’amour, à toutes les meufs dans la foule dispersées. Laisser enfin bourdonner les subs de la sincérité ;

De l’honnêteté sans tergiverser, quatre et quatre, neuf, Putain de jour meilleur !

Prêts à en découdre, à relever la tête.

Donner du grain à moudre, en éclatant des cannettes.

C’est pas parce qu’on déballe qu’on se prend pour des prophètes ; Le but de notre cabale c’est lever la tempête ;

Un rien immoral mais jamais malhonnêtes.

Toujours en cavale, traqués propre et net.

Mémoires d’outre-mer qui ont outré ta sœur ;

T’as pas fini ton verre et ça y’est tu pleures.

Abandonne au vestiaire le salaire de la peur ;

Oublies ton air austère et laisse crier ton cœur,

Le sourire aux lèvres et l’œil dragueur, vers un putain de jour meilleur.

Un hymne à la teuf, à la rue, aux batteurs de pavés.

A l’amour, à toutes les meufs dans la foule dispersées. Laisser enfin bourdonner les subs de la sincérité ;

De l’honnêteté sans tergiverser, quatre et quatre, neuf, Putain de jour meilleur !