Le soufre

Le temps se charge des coquards À coup de blanc sur nos mémoires Et ça repart Il répare et comble les failles Il repeint tout ce qui s'écaille Vaille que vaille On retapisse, elles nous font peur Toutes ces fissures sur le bonheur Et haut les cœurs Et on en vient à oublier La douleur qu'on avait croisée Quelle idée Et on s'étonne comme des gamins De son odeur quand elle revient Ça sent le soufre, ça sent le soufre Un cœur, quand ça brûle La poudre et le fer, oui La poudre et le fer Ça sent le soufre, ça sent le soufre Ça sent le four que l'air circule Putain, c'qu'on prend cher Putain, c'qu'on prend cher Chaque amour, c'en est ridicule Nous rend débile et crédule Pire que nul Et on le laisse nous dévorer Tout comme si c'était sans danger Tu connais Et l'on répéterai encore Quand il nous laissera pour mort Ça sent le soufre, ça sent le soufre Un cœur, quand ça brûle La poudre et le fer, oui La poudre et le fer Ça sent le soufre, ça sent le soufre Ça sent le four que l'air circule Putain, c'qu'on prend cher Putain, c'qu'on prend cher J'en ai vu pourtant à mon âge Mais j'me rappelais plus vraiment Dommage Comme la vie nous tient en otages Puisqu'elle donne autant qu'elle reprend Ça sent le soufre, ça sent le soufre Un cœur, quand ça brûle La poudre et le fer La poudre et le fer Ça sent le soufre, ça sent le soufre Ça sent le four que l'air circule Putain, c'qu'on prend cher Putain, c'qu'on prend cher Ça sent le soufre, ça sent le soufre Ça sent le Putain, c'qu'on prend cher Putain, c'qu'on prend cher Ça sent le soufre, ça sent le soufre