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Rue La Fayette
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PERFORMING ARTISTS
Grand Corps Malade
Grand Corps Malade
Performer
Mosimann
Mosimann
Programming
Guillaume Poncelet
Guillaume Poncelet
Piano
Yacha Berdah
Yacha Berdah
Brass
Thomas Henning
Thomas Henning
Brass
Vincent Payen
Vincent Payen
Brass
COMPOSITION & LYRICS
Grand Corps Malade
Grand Corps Malade
Lyrics
Mosimann
Mosimann
Composer
Guillaume Poncelet
Guillaume Poncelet
Arranger
PRODUCTION & ENGINEERING
Mosimann
Mosimann
Producer
Guillaume Poncelet
Guillaume Poncelet
Producer
Tristan Mazire
Tristan Mazire
Recording Engineer
Marie Pieprzownik
Marie Pieprzownik
Mastering Engineer
Rubén Pérez
Rubén Pérez
Assistant Engineer

Στίχοι

Je suis au volant seul dans la nuit, La pluie est fine sur le trottoir Les gouttes sur le pare-brise rendent floues Les lumières des néons et des phares C'est le mois de septembre à Paris, C'est la fin de l'été, des jours de fête Un piano pleure dans ma radio, Je m'arrête au feu rouge rue La Fayette Je regarde par la vitre sur le côté, Un café est encore ouvert Sous le store un couple est attablé, Serrant dans la main leur dernier verre Le dernier verre de leur histoire, Leurs deux visages ne trompent pas La dispute touche à sa fin, Moi j'arrive juste pour le résultat Les rancœurs, les amertumes Et pas mal de choses reprochées Le serveur sort pour encaisser Mais le pauvre n'ose même pas s'approcher Tant il voit les mains crispées, Les traits tendus, les yeux mouillés Ils avaient des envies, des rêves, La pluie semble avoir tout rouillé Il pose sa main près de la sienne, Elle la regarde les yeux baissés Cette main qu'elle a si souvent tenue, Caressée et embrassée Cette main qu'elle connaît par cœur, Qu'elle a senti sur tout son corps Elle la regarde sans dire un mot Comme pour admettre leurs désaccords Ils connaissent cette situation, Ils espéraient ne pas la vivre Des couples se font et se défont, Ça, c'est écrit dans tous les livres Les projets de vie à deux s'envolent, Les belles histoires d'amour s'arrêtent Je l'ai vu un soir tard sous la pluie, Au feu rouge, rue La Fayette Il repense à leur rencontre, C'était juste à quelques rues d'ici dans un autre café Il l'avait abordée au comptoir et au culot, Elle lui faisait tellement d'effet Quelques verres plus tard, quelques rires plus tard, Ils s'étaient finalement dit au revoir Alors ils se sont revus dès le lendemain Pour démarrer la belle histoire Un resto, un cinéma, une balade sur les quais Et une première nuit chez elle Un petit-déjeuner au lit après l'amour Et comme l'amour donne des ailes Il lui a dit tout ce qu'il ressentait, Même si c'était certainement beaucoup trop tôt Elle lui a fait un sourire absolu, Et il n'a jamais regretté ses propos Il a proposé le premier voyage, C'était au mois d'avril aux Baléares Elle a proposé le premier appartement, C'était au mois de septembre rue Rochechouart Des amis communs, des souvenirs communs Pour une passion pas commune Des projets communs, des espoirs certains Mais ce soir, que des rancunes Il pleut toujours sur le trottoir, Le serveur amène l'addition Le mec insiste pour payer, Elle ne lui prête même pas attention Ils restent là sans parler Redoutant le moment de partir Se lever là, c'est accepter la fin, Et ils ne savent pas comment finir Je les regarde en me disant Que j'ai peut-être extrapolé C'est vrai elle avait bien les yeux rouges, Mais ils se sont peut-être juste engueulés J'ai sûrement trop d'imagination, Mais je pense déjà que leur tête-à-tête Pourrait très bien me faire une chanson, Le feu est vert, rue La Fayette
Writer(s): Quentin Mosimann, Guillaume Poncelet, Grand Corps Malade Lyrics powered by www.musixmatch.com
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