Quand je vois mon âme

Foutu pour foutu

Le jour n'éclot pas dans toutes les rues

Un bonheur posthume

Ça n'existe pas dans ma coutume

J'ai toujours raisonné moins quand il fallait plus

Excès de ruse pour rester focus

Quand j'me lis mes plaisirs s'annulent

Contre Épicure je n'vis que blessures

Je regarde mon âme comme un passe-temps

Passé l'âge d'imiter les autres gens

Tout n'est que ravage quand sur son passage

La pluie rouille le sable

Évidemment quand je vois mon âme

Tout l'égarement me refait surface

Et je m'excuse et je m'accuse

D'être aussi faux de moi

C'est à contre-jour

Que l'on m'approche, que l'on me cerne

Et non par amour

J'attends toujours que l'on m'interne

Quand les ampoules clignotent plus vite que la lumière

J'imagine la foule piétiner tout ce qu'il reste de mes prières

J'cesse de m'empirer, j'sais que j'échouerai

J'n'aperçois même plus la couleur dans mes yeux

Jamais je n'fuirai le monde des damnés

J'ai l'habitude de m'identifier hors-jeu, yeah

Je regarde mon âme comme un passe-temps

Passé l'âge d'imiter les autres gens

Tout n'est que ravage quand sur son passage

La pluie rouille le sable

Évidemment quand je vois mon âme

Tout l'égarement me refait surface

Et je m'excuse et je m'accuse

D'être aussi faux de moi

Je regarde mon âme comme un passe-temps

Passé l'âge d'imiter les autres gens

Tout n'est que ravage quand sur son passage

La pluie rouille le sable

Évidemment quand je vois mon âme

Tout l'égarement me refait surface

Et je m'excuse et je m'accuse

D'être aussi faux de moi