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INTERPRÉTATION
Grand Corps Malade
Grand Corps Malade
Interprète
Alain Lanty
Alain Lanty
Interprète
Herve Cavelier
Herve Cavelier
Interprète
Alejandro Barcelona
Alejandro Barcelona
Interprète
Hélène Corbellari
Hélène Corbellari
Interprète
Nathalie Carlucci
Nathalie Carlucci
Interprète
Florence Hennequin
Florence Hennequin
Interprète
Xavier Zoly
Xavier Zoly
Interprète
COMPOSITION ET PAROLES
Grand Corps Malade
Grand Corps Malade
Paroles/Composition
Alain Lanty
Alain Lanty
Arrangement
Herve Cavelier
Herve Cavelier
Arrangement
Alejandro Barcelona
Alejandro Barcelona
Arrangement
Hélène Corbellari
Hélène Corbellari
Arrangement
Nathalie Carlucci
Nathalie Carlucci
Arrangement
Florence Hennequin
Florence Hennequin
Arrangement
Xavier Zoly
Xavier Zoly
Arrangement
PRODUCTION ET INGÉNIERIE
Feed Back (Patrick Ferbac)
Feed Back (Patrick Ferbac)
Production

Paroles

À l'arrivée du mois d'décembre, j'ai bien regardé La hauteur du ciel descendre et l'hiver arriver J'étais presque content d'le voir en l'observant se déployer J'ai mis une veste au-dessus d'ma veste pour pas trop cailler J'ai vu la nuit qui tombait tôt et les gens qui marchaient plus vite J'ai vu la chaleur des bistrots avec de la buée sur les vitres Là-dessus la nature est fidèle, j'ai vu le jour se lever tard J'ai vu les guirlandes de Noël qui m'foutent le cafard J'ai aimé avoir les mains gelées pour les mettre au fond d'mes poches J'ai adoré marcher dehors quand tu sais qu'la maison est proche J'ai souris bêtement en voyant qu'y avait plus d'fleurs sur les balcons J'ai regardé le ciel tout blanc, y avait même des flocons Certains matins, j'ai vu qu'le givre avait squatté derrière les fenêtres J'ai vu les gens revenir du ski avec la marque des lunettes J'commençais juste à m'y habituer mais les jours ont rallongé J'ai compris que le printemps allait emménager Le mois d'mars avait tracé en un battement d'cils Et on m'a dit qu'en avril faut pas s'découvrir d'un fil Mais moi, j'ai peur de rien alors malgré les dictons vieillots J'ai enlevé une de mes deux vestes pour pas avoir trop chaud J'ai vu les arbres avoir des feuilles et les filles changer d'godasses J'ai vu les bistrots ouvrir plus tard avec des tables en terrasses Y avait plein d'couples qui s'embrassaient, c'est les hormones, ça réagit C'est la saison des amours et la saison des allergies C'est vrai qu'j'ai eu l'nez qui coule et j'me suis frotté les yeux Mais j'ai aimé la chair de poule pendant un coup d'vent affectueux Sur les balcons ça bourgeonnait, j'ai ri bêtement à cette vision J'ai regardé le ciel bleu pâle, y avait même des avions Ma factrice a ressorti le vélo, j'étais content pour elle Content aussi pour le daron qui aime le retour des hirondelles J'commençais juste à m'y habituer mais l'thermomètre a augmenté J'ai compris c'qui nous pendait au nez, c'était l'été Au mois d'juin an change de teint, fini d'être albinos C'est la période des examens et puis celle de Roland Garros Ça sent les vacances à plein nez, il va être l'heure de se tirer Moi, j'ai enlevé ma dernière veste pour pas transpirer J'ai vu qu'il faisait encore jour même après l'début du film Pour ceux qu'ont des poignées d'amour, il est trop tard pour le régime Les mecs sont assez excités et ça les préoccupe Que les filles sortent leurs décolletés et leurs minijupes J'ai aimé rechercher l'ombre quand y avait trop d'soleil J'ai aimé dormir sans la couette pour rafraîchir le sommeil Sur les balcons c'était la jungle, y avait plein d'fleur et plein d'feuillage J'ai regardé le ciel tout bleu, y avait même pas d'nuages J'ai adoré conduire la nuit, la vitre ouverte en grand Avec le bras gauche de sorti qui fait un bras d'fer contre l'vent J'commençais juste à m'y habituer mais j'ai vu une fleur fanée Et j'ai compris que l'automne était déterminé C'est surtout à partir d'octobre, c'est la saison la plus austère Moi bizarrement, je la trouve noble, c'est celle qu'a l'plus de caractère J'ai vu les feuilles qui tournoyaient comme des ballons d'baudruche J'ai remis une de mes vestes avec une capuche J'ai vu la pluie, j'ai vu le vent, les rayons d'soleil malades J'ai vu les K-ways des enfants qui partent aux châtaignes en balade J'ai marché dans les feuilles mortes et sur les trottoirs mouillés J'ai vu les parcs changer d'couleurs, ils étaient tout rouillés J'ai aimé les lumières d'la ville qui se reflètent dans les flaques Et les petites bourrasques de vent qui mettent les brushings en vrac Sur les balcons y avait qu'des branches sans feuilles et sans raison J'ai regardé le ciel tout gris, y avait même plus d'horizon Et puis l'hiver est revenu, les saisons se sont perpétuées Les années passent, la vie aussi, on commençait juste à s'y habituer On est les témoins impuissants du temps qui trace, du temps qui veut Que les enfants deviennent des grands et que les grands deviennent des vieux
Writer(s): Alain Lanty, Fabien Marsaud Lyrics powered by www.musixmatch.com
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