Paroles

Je suis dans la vie comme dans mes rêves Et quand je crève je suis le cri De qui me croit ou qui me prie Je suis comme ça dans la vie Je renie jusqu'à mon sang Et je n'sens plus qui je suis Il n'y a plus d'innocents J'aimerais dire que je sais ma route Et que je ne doute que quand j'ai bu Mais vu que je suis à nu Plus personne avec qui Ruminer mes envies Et vivre sans avoir l'air J'ère comme un courant d'air Derrière la vie mon frère Pleure de me voir si triste Dans mes rêves Ils ont tout pris, tout pris Le monde crève mais on sourit C'est un rêve ou ma folie, folie Les gens rêvent et puis oublient Il était 5 heures et je me lève En sueur dans mon lit Je n'ai pas dormi aussi mal Que depuis la nuit Où j'avais rêvé avoir tué de sang froid un homme Bam, avec une arme que j'avais trouvé là sur le sol Mes jours se suivent et n'se ressemblent que par leurs bêtises Je n'attise pas le feu mais je veux qu'on me dise Pourquoi la vie est une pute? Pourquoi veut-elle qu'on l'écoute? Pour nous pousser vers la chute Avec l'amour dans les côtes J'ai pris le métro et j'ai vu la peur dans leurs yeux Il ne fuient plus, ils se flippent tous Et les flics coursent celui qu'on tue Ils ne regardent plus que leurs smartphones Dans mes rêves Ils ont tout pris, tout pris Le monde crève mais on sourit C'est un rêve ou ma folie, folie Les gens rêvent et puis oublient Je suis dans la vie comme dans mes rêves Sans trêve, je voudrais que crèvent tous les artifices Pacifiste, je n'en suis pas moins en colère J'aimerai bien que la chair se rebelle à la terre Je rêve que les rues d'Hollywood se fendent en deux Les stars au coude à coude et les pauvres au milieu Plus rien sur la montagne, des espoirs démentis Plus rien que la complainte pathétique des nantis Je rêve tous les soirs quand je suis dans mes songes Les visages émaciés qui s'en vont vers la tombe Les fantômes obscurs des rues sans objectifs Les rêves à la chaîne d'un beau pays fasciste Il y a dans les yeux toujours un peu d'espoir Je veux dans le noir y croire toujours y croire Même les chiens n'en peuvent plus d'obéir à leurs maîtres Je n'serais jamais à eux Ce matin, il fait beau, et je signe avec mes doigts Le sang d'hier qui sèche vivra à travers moi Et toi, nous irons danser comme tous les samedis Je ne pense qu'à rêver que les étoiles oublient Quand les cœurs et les corps sont au même BPM Je m'oublie et puis j'oserai te dire que je t'aime Dans mes rêves Ils ont tout pris, tout pris Le monde crève mais on sourit C'est un rêve ou ma folie, folie Les gens rêvent et puis oublient
Writer(s): Pauline Rambeau De Baralon Lyrics powered by www.musixmatch.com
instagramSharePathic_arrow_out