Je ne crois que ce que je vois
Alors je ne te rends pas visite, mamie
Tant que je t'ai pas vue endormie
Allongée dans le marbre froid, j'me dis
Que tu es quelque part par là, à faire des signes de la main
Mamie
Raconter que t'es fière de moi, qu'on se ressemblait autrefois
Fane mon cœur, à petit pas, tes abjects pleurs
Depuis que t'es plus là, seul le silence te remplace dans ta maison
Papa fait des cartons
Tes robes à fleurs, à petits pois, les rideaux pleurent
Depuis que t'es plus là
Plus un rayon ne passe dans ta maison
On ne sait plus les saisons
La-la-la-la, la-la-la-la, la-la-la-laaa
La-la-la-la, la-la-la-la
La-la-la-la, la-la-la-la, la-la-la-laaa
La-la-la-la, la-la-la-la
J'ai des souvenirs plein la tête, qui passent comme un vol de colombe
Ne m'en veux pas, mamie Colette, si je ne viens jamais fleurir ta tombe
J'ai l'empreinte du son de ta voix qui dit
Fane mon cœur, à petit pas, tes abjects pleurs
Depuis que t'es plus là, seul le silence te remplace dans ta maison
Papa fait des cartons
La-la-la-la, la-la-la-la, la-la-la-laaa
La-la-la-la, la-la-la-la
La-la-la-la, la-la-la-la, la-la-la-laaa
La-la-la-la, la-la-la-la
Je ne vois que ce que je crois
Et comme je crois que t'es toujours là, mamie
Je passe souvent devant chez toi, je sonne
Mais tu ne m'ouvres pas
Oh-oh-oh-oh-oooooh
Oh-oh-oh-oh-oooooh
Hmmmmmm
Fane mon cœur, à petit pas, tes abjects pleurs
Depuis que t'es plus là, seul le silence te remplace dans ta maison
Papa fait des cartons
Tes robes à fleurs, à petits pois, les rideaux pleurent
Depuis que t'es plus là
Plus un rayon ne passe dans ta maison
On ne sait plus les saisons
