À ta merci

Tu ne crois qu'en ta gueule Au forme du linceul La poussière et le vent Je ne resterai pas seule À regarder les fleurs Tout au long du printemps, non Si je demeure à ta merci Il n'y a pas l'ombre d'un souci Je tombe Quand tu simules, t'es sans merci D'ailleurs je ne te dis pas merci, La honte Tu joues à la marelle, Mais n'atteins pas le ciel, non Moi je n'ai plus vingt ans. Ces visions dévorantes Ressemblent à la mort lente, J'irai plus tard là bas, crois-moi Si je demeure à ta merci Il n'y a pas l'ombre d'un souci Je tombe Quand tu simules t'es sans merci D'ailleurs je ne te dis pas merci La honte. Si la ronde des pas, Me met la tête en bas Je reviens de la tombe. Quand même, avec éclat, J'avancerai comme je bois Comme un trou vers le monde Vers le monde Vers le monde Et si...