Les terres d'argent

J’ai trop souvent cherché le sommeil Noyé mes peines dans une bouteille Presque maudit la couleur du ciel Quand je vivais sur les flots

Oui j’ai échoué dans toutes les guerres Vendu mon âme et dormi par terre

En attendant la fin de l’hiver

J’irai faire de vieux os

Sur mes terres d’argent malmenées par le vent et l’océan où Entre deux rivières je retrouverai mon père et la voix de ma

Au-delà du voile de l’écume

J’aperçois déjà derrière la brume

Les valses qui s’y dansent sous la Lune Comme quand j’étais marmot

Si mes jambes m’ont porté jusqu’ici

Elles tiendront bien encore deux, trois nuits À nouveau je verrai comme la pluie

Aime verser ses sanglots

Sur mes terres d’argent malmenées par le vent et l’océan où Entre deux rivières je retrouverai mon père et la voix de ma

Dès que j’aurai rejoint l’autre bord

Les premières lueurs de l’aurore Laveront les plaies laissées sur mon corps Le goût du sel sur ma peau

Qui sait même sur la côte en passant Peut-être que j’entendrai le chant

D’une langue perdue depuis longtemps Dont je connaissais les mots

Sur mes terres d’argent malmenées par le vent et l’océan où Entre deux rivières je retrouverai mon père et la voix de ma

Il y a là-bas des monts de mystère

Où la bruyère épouse la pierre

L’air emporte un peu dans la poussière Tout ceux qui montent là-haut

Et quand j’aurai enfin revu l’Ouest

J’y retournerai passée l’ivresse

Qu’ils prennent de moi ce qu’il en reste Et me donnent le repos

Sur mes terres d’argent malmenées par le vent et l’océan où Entre deux rivières je retrouverai mon père et la voix de ma Entre deux rivières je retrouverai mon père et la voix de ma Entre deux rivières je retrouverai mon père et la voix de ma

s’en vont les bateaux mère au fond des eaux

Les terres d’argent

s’en vont les bateaux mère au fond des eaux

s’en vont les bateaux mère au fond des eaux

s’en vont les bateaux mère au fond des eaux mère au fond des eaux mère au fond des eaux