Ce Qu'on Ne Voit Pas (Original)

[Couplet 1]

Ce qu’on ne voit pas, c’est quand tu fronces les sourcils

Pour m’aider sans un mot, quand la journée vacille

Quand tu plies mes chemises sans faire de bruit

Quand tu me laisses le dernier bout, même si t’en as envie

Ce qu’on ne voit pas, c’est ce regard dans la foule

Quand tu me cherches, quand le monde s’écroule

Les petits textos pour rien, les mains qu’on frôle

Tous ces gestes muets qui ont plus de rôle

[Refrain]

Ce qu’on ne voit pas, c’est le vrai

C’est pas les fleurs, ni les mots parfaits

C’est l’ordinaire qui devient précieux

C’est toi, c’est moi, c’est silencieux

C’est là, c’est simple, mais c’est profond

Ce qu’on ne voit pas, c’est ce qui nous rend bons

[Couplet 2]

Ce qu’on ne voit pas, c’est les cafés réchauffés

Les nuits coupées, les colères qu’on sait taire, qu’on laisse passer

C’est ton rire étouffé dans l’oreiller

Et ta main qui me cherche quand j’fais semblant de rêver

Ce qu’on ne voit pas, c’est ta patience infinie

Ton “ça va aller” quand j’perds l’envie

C’est ta présence même quand t’es pas là

Et tous ces “je t’aime” que tu dis sans voix

[Refrain]

Ce qu’on ne voit pas, c’est le vrai

C’est pas les fleurs, ni les mots parfaits

C’est l’ordinaire qui devient précieux

C’est toi, c’est moi, c’est silencieux

C’est là, c’est simple, mais c’est profond

Ce qu’on ne voit pas, c’est ce qui nous rend bons

[Couplet 3]

Ce qu’on ne voit pas, c’est notre connexion

Comme un accord parfait, sans explication

On a écrit nos vœux sur un coin d’oreiller

Les mêmes mots sans se les souffler

Et pour dire “oui”, pas de grand décor

Un barbecue, des proches, et tout notre corps

Dans un fou rire, dans une chanson

C’était nous, sans condition

[Refrain]

Ce qu’on ne voit pas, c’est le vrai

C’est pas les fleurs, ni les mots parfaits

C’est l’ordinaire qui devient précieux

C’est toi, c’est moi, c’est silencieux

C’est là, c’est simple, mais c’est profond

Ce qu’on ne voit pas, c’est ce qui nous rend bons

[Pont]

On n’a pas besoin d’en faire des tonnes

On vit nos jours comme on pardonne

Et chaque détail devient serment

Dans l’ombre douce des sentiments

[Refrain final]

Ce qu’on ne voit pas, c’est le vrai

C’est pas les cris, ni les effets

C’est l’amour en fond, qui tient droit

Ce qu’on ne voit pas… mais qu’on sent, toi et moi