Letra

Hier à Sousse, aujourd'hui dans une pensée glaciale La solitude, cette goule, Phalanges cassées contre une vitre incassable Grattant dix chansons dans la nuit, j'ai cru tromper l'attente Écoute attentivement ce que le canon chuchote à ma tempe Sûrement un poème de Maïakovski sur l'éternité des Hommes J'm'en passerais aussi bien que j'éviterais les ogres De la rancœur les tragédies, c'est la morale des durs Sans mon art, j'aurais déjà retapissé les murs Allez, souriez, mes frères et sœurs, paraît qu'l'été arrive Je n'tacherai pas vos chemises avec mon résiné aride Recevez cette carte postale partie de ma nouvelle adresse Passez un d'ces quatre, on y partagera nos détresses Fortune dans le déséquilibre, ivre dans l'eau plate L'amour hyper-ventile, tentant d'atteindre cette lame dans l'omoplate Le reste, mes chers, c'est de l'air et des tertres Des rêves et des pertes, autant traîner mes guêtres Ils font du business, moi, je construis mon oeuvre Je bouffe chaque seconde, toi, tu attends ton heure Ténèbres et lumière: voici le seul et unique pugilat La mort n'y peut rien, demande à J Dilla Ils font du business, moi, je construis mon oeuvre Je bouffe chaque seconde, toi, tu attends ton heure Ténèbres et lumière: voici le seul et unique pugilat La mort n'y peut rien, demande à J Dilla Notez bien que l'ordinaire est plus miraculeux que l'or Et que l'art est résistance, mais le nombre veut de l'ordre Au-delà de chaque mur, chacun n'voit que l'avarie Et leurs discours sont indécents comme un loyer à Paris J'apparais apparemment à part tel l'homme appareillé À peine à perte, picole un pur malt, protège ma part ailée À piquer du pif en chute libre, éclats d'rire La vie est inconstante, t'inculque vite et t'acquitte Puterie étatique: pléonasme et lutte ivre J'évolue à l'inverse quand ils mélangent urine et lutherie Geste habile, paie ta ville, ta part de liberté Mes frères, c'est acquis de vivre sa propre abolition ou d'hiberner J'ignore le pourquoi du comment, plutôt lent On a beau m'vendre la liberté, elle n'a qu'un goût d'édulcorant Alors, ok, j'peux choisir librement ma marque de pompe Mais, sous l'règne de l'argent, Je n'demeure qu'un gus de l'âge du bronze Ils font du business, moi, je construis mon oeuvre Je bouffe chaque seconde, toi, tu attends ton heure Ténèbres et lumière: voici le seul et unique pugilat La mort n'y peut rien, demande à J Dilla Ils font du business, moi, je construis mon oeuvre Je bouffe chaque seconde, toi, tu attends ton heure Ténèbres et lumière: voici le seul et unique pugilat La mort n'y peut rien, demande à J Dilla
Writer(s): Yann Patron, Ludovic Villard Lyrics powered by www.musixmatch.com
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