Letra

Moi, j'vous l'dis franchement, j'suis raciste On est obligé de l'être parce qu'il y a trop d'immigrés J'crois qu'on doit garder sa nationalité Moi, j'suis Français, je serai jamais Chinois ou Arabe Pour moi, même, même un Arabe, il doit rester Arabe Nationalité arabe, même, même si, il habite en France Citoyen du monde, enivré à la vie Papier rectangle pour une terre ronde J'préfère être sans soucis Un étranger à l'étranger, qu'étranger dans mon propre pays Citoyen du monde, enivré à la vie Papier rectangle pour une terre ronde J'préfère être sans soucis Un étranger à l'étranger, qu'étranger dans mon propre pays Loin des index accusateurs qui ont mis les voiles vers la peur Laisse-moi refermer le sac et les groles, tracer la route, vécu sur l'épaule, vrai J'n'étais pas le meilleur à l'école, mais je haïssais le racket et les vols À l'horizon, j'voyais pas mes 20 ans, menotté, juvénile et délinquant, non Et si les tours ont resserré l'étreinte, sur leur dos ma douleur je l'ai peinte Je suis encore un enfant du pays, désolé si je ne l'crie pas en treillis Chanter "aux armes", là, debout, au garde à vous, à ça ils mesureraient mon amour Si je suis digne de la grande chance que les miens soient venus ici en France La pudeur me mène au murmure (chut) et l'air ambiant dresse de durs murs Ce n'est pas une naïve allégorie mais des murs, des vrais, qui séparent en catégories Ils nous supplient de se rassembler, mais où sont ceux qui nous ressemblent à l'Assemblée? Devant tant de vaine défiance, mes bagages se referment en silence Citoyen du monde, enivré à la vie Papier rectangle pour une terre ronde J'préfère être sans soucis Un étranger à l'étranger, qu'étranger dans mon propre pays Citoyen du monde, enivré à la vie Papier rectangle pour une terre ronde J'préfère être sans soucis Un étranger à l'étranger, qu'étranger dans mon propre pays Le taxi me dépose en avance, y a tous ces gens qui partent en vacances Du coup, j'ai le temps de me poser, histoire de boire un dernier café Si on m'avait dit qu'ça finirait ici, y a quelques années, j'aurais dit "impossible" Jeune et impatient d'affronter la vie, diplôme en main et confiant dans mes chances de réussite Mais, j'ai vu l'visage derrière le maquillage, beaucoup d'promesse et surtout du chômage Discrimination à tous les étages, l'égalité jetée au cachot et prise en otage La haine est de nouveau dans le secteur, elle a les miens dans le collimateur Tous ces discours qui nous dévalorisent, malgré c'qu'ils disent, les diplômes ne changent pas ta couleur Les relations aussi se fragilisent à la moindre occasion, ils nous divisent Nous rappelant qu'on n'est pas tous d'ici et la connerie a fait basculer tous les indécis Alors j'ai mis mon cœur dans ma valise, j'ai embrassé mes amis, ma famille Ici on veut me voir telle une chenille, je préfère être un papillon ailleurs Citoyen du monde, enivré à la vie Papier rectangle pour une terre ronde J'préfère être sans soucis Un étranger à l'étranger, qu'étranger dans mon propre pays Citoyen du monde, enivré à la vie Papier rectangle pour une terre ronde J'préfère être sans soucis Un étranger à l'étranger, qu'étranger dans mon propre pays Étranger, étranger, étranger Étranger, étranger, étranger
Writer(s): Philippe Tristan Fragione, Geoffroy Mussard Lyrics powered by www.musixmatch.com
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