Letra

Le véritable outil, il est pas, il est pas dans l'travail C'est la lumière qui est l'outil Parce que c'est toujours ce qui se passe sous l'étoile Qui me dirige Traverser la lumière à travers l'horizon Aimer le silence et ne pas craindre ces discussions Se servir du noir Profiter d'cette lueur qui brille aux éclats Quand c'est une seule petite faille qui se dessine sur le volet J'aime jouer avec, sentir sa chaleur desséchée Créer sa bulle, faire danser son âme Penser avec ses valeurs, ne plus craindre aucun masque Je n'l'utilise qu'en médiateur Quand sombres sont mes pensées La lumière jaillit du noir comme son sourire éclaire mes journées J'aime l'écrire, parfois peser son poids J'aime voir ses vertus, sa singulière voix C'est une lumière secrète Une lumière qui n'est pas évidente Dinstinguer cette luciole qui guide notre chemin Qui éloigne le mal, qui épouse le bien C'n'est pas donné à tout le monde d'avoir du recul sur les choses D'occuper sa place, de prendre conscience d'la lumière dont on dispose Je veux crier, rejeter ces douleurs maladroites Cette noirceur qui noie l'homme dans l'ivresse, trop loin d'ses amarres Sentir mes repères quand tout semble tellement perdu Je veux sourire et jouir de cette lumière crédule Panser les plaies Soigner le noir Par ses striures Observer l'espoir C'est c'que je fais qui m'apprend c'que je cherche C'est c'que je fais qui m'apprend c'que je cherche C'est en fabriquant de la vie que se forge mon esprit Qu'j'apprends pourquoi je vis, que je crie ce que j'ai à dire Les objectifs sont nombreux plus on avance sur le chemin Plus on s'tient la main, plus tout paraîtra si simple Je me nourris du quotidien, de cette nature qui résiste Qui s'oppose à l'être humain à qui tout semble appartenir En attendant, la rivière ruissèle encore un petit peu La pression d'eau baisse pendant qu'l'on baise les règles du jeu Pardonnez-moi d'être grossier, d'lutter comme je l'peux J'crois à la nature des choses, à son charme mystérieux Alors j'avance, j'avance, j'emmène avec moi mon bagage et mes bras Prêts à déplacer des montagnes J'aime les déserts, j'aime les étendues nues C'sont des choses qui... Comme j'aime le silence Comme j'aime le silence Silence, ça tourne dans ce film qu'est la vie Combler les interstices pour sentir la force du bruit Le silence, j'le représente par de grandes immensités Des étendues nues qui sont riches que de leurs infinités Infinités à y voir, à penser son destin L'homme est plus à l'aise quand il peut voir loin Crier ses peurs, sentir l'écho d'sa révolte Paradoxalement, l'écho rappelle cette bulle qui nous absorbe Dans celle-là, on s'y sent bien Il faut bien aussi des fois trouver son confort C'est pratique quand on n'a qu'soi J'vois du haut d'ma dune les paysages qui se croisent Je mets les voiles, je ferme les yeux, j'me téléporte dans les étoiles J'me téléporte dans les étoiles Et puis j'aime l'outrenoir, la lumière qui brille dans le froid Celle qui scintille même quand il n'y aurait pas vraiment de quoi Celle qui nous fait grandir quand tous les signaux sont au plus bas Qui croit en l'espoir plus que moi, qui sait que je n'abandonnerai pas C'est une petite voix enfouie dans mon corps qui assume mes plaies Qui surgit et qui guérit mon coeur quand il est abimé C'est elle et moi, seulement elle et moi Cadenassé est l'accès quand je suis faible des fois J'ai envie de tout faire sauter, de me barre d'là, triste constat Ma vie m'fait mal, mais j'lâcherai pas, t'es fou toi Même si tout est aligné pour que la mort m'ouvre les bras J'lui cracherai dedans, et je prierai pour qu'un éclair la foudroie Je veux rejoindre ma lune, cette lumière intérieure Retrouver le pourquoi je me bats, les raisons de mon combat Plus le temps de perdre du temps, il est tard, ça y est, c'est l'heure Je veux continuer de prôner mes erreurs, de raconter mes histoires Tant que je ne suis pas à terre, je serai là avec le sourire À prier pour que ma vie ne se brise pas comme mes fêlures C'est la lumière du noir, celle qui fait que j'écris ça Qui m'offre la foi, qui sait me faire croire en moi quand ça ne va pas Je lui dois bien ça Croire en l'espoir, ce qui tue pas rend plus fort, crois-moi C'est la lumière du noir
Writer(s): Clement Libes, Andreas Touze, Kelit Raynaud, Leo Bouloumie, Florian Soulier Lyrics powered by www.musixmatch.com
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