Letra

D'abord ce sont des mains un peu sales Qui apparaissent et s'installent sur les épaules en cavale d'une femme au fond de la salle Elle se déhanche, timide et les mains glissent Limpides, elle se raidit Brutales, et les mains se figent animales Et puis les visages, les traits se dissolvent dans la sauvagerie des nuits d'excès Tombent les âges et le reste La musique résonne, résonne Et les corps fredonnent, fredonnent Les regards accrochent, accrochent Et moi je m'approche, m'approche Les mains ne quittent plus sa taille Et je la vois qui s'encanaille Et me renvoie de moi l'image d'une demoiselle en cage Alors enfin j'ose et je pose mes mains sur son Bassin entré en osmose nocturne entre trois pronoms féminins Les peaux sont douces Elles appellent les caresses Pourtant je le repousse Ce sentiment d'intention reste autour de moi Les gens se laissent aller au cœur de la nuit Les voix suaves, les gestes déplacés de l'après-minuit Son souffle au creux de ma nuque Mais que donc fais-je Ce corps, comme un sucre auquel il ne faut pas que je cède Je voudrais m'extirper, filer ailleurs Mais je suis conquise à souhait, par l'immense chaleur qui monte au dedans Au dehors, sous mes collants, plus haut encore Qui monte absolument partout, délicatement surtout Le doigt est minutieux et fougueusement les bouches s'apprennent et s'apprivoisent mieux J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi Que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi Que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi Que tu bouges devant moi, devant moi, moi, moi À mesure que les heures passent, que la nuit se dissipe Que t'es jaloux et las telle une menace s'immisce Je suis de nouveau celle en cage Je le sens, je le sais Leurs jolies crinières en rage n'ont plus sur moi d'effet Comme un soir de pleine lune que le jour a chassé Je redeviens la fille commune qu'il est grand temps de marier Je m'éloigne discrètement et vais rejoindre le bar Essoufflé certainement "bonsoir, il est 5h et quart" La voix est féline (ouh), grave (ouh), cassée (ouh), charmante (ouh) Comme une coulée de lave qui m'envahit et brûle en moi (ouh, ouh, ouh) "C'est l'heure de la fermeture mais je ne veux pas vous quitter" "J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi" "Et je voudrais que ça dure un peu plus que l'éternité" "J'aime ta maladresse et cette culpabilité palpable" "Le cou en laisse pour ne jamais succomber" "À tes propres excès transgressifs, humains et célestes" J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi Que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi Que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi Que tu bouges devant moi, devant moi, moi, moi J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi Que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi Que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi Que tu bouges devant moi, devant moi, moi, moi J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi Que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi Que tu bouges devant moi, devant moi, moi, moi J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi Que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi Que tu bouges devant moi, devant moi, moi, moi J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi Que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi Que tu bouges devant moi, devant moi, moi, moi J'veux qu'tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi J'veux qu'tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi J'aime que tu bouges devant moi, que tu te déhanches devant moi J'veux qu'tu bouges devant moi, devant moi, moi, moi
Writer(s): Laurie Darmon Lyrics powered by www.musixmatch.com
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