Слова

Que sais-tu de l'amour? Pas grand-chose, tu pars la fleur au fusil Le cœur comme un tambour à confondre les roses et les bouquets d'orties Les fleurs du mal ne poussent pas qu'dans les poèmes de Baudelaire C'est au bouquet final que tu te dis qu'l'amour, c'est la guerre C'est pas Versailles dans tes jardins secrets Et si t'as assez d'air pour voir que tout part en fumée Tu n'as plus assez d'air pour respirer les roses fanées au final J'vais t'faire une dernière faveur, t'avouer que tout est normal Comment te dire sans faire trop d'commentaires Que ton histoire est banale, que les fleurs ne poussent pas en hiver On est tous passés par là, dis-toi qu'on n'sème que du vent Toujours le même combat, est-ce que l'on s'aime vraiment? Souviens-toi de cette fleur sur le béton Écrasée par un enfant qui court après la peur comme on court derrière un ballon À trop chercher l'amour, on finit par mettre des roses noires sur des prénoms À ne plus apercevoir le peu de fleurs qui poussent sur le béton Amour perdu, comme le bâton d'appui des peureux À mon avis l'astuce c'est de croire encore aux fleurs bleues Quand les mandragores de Glasgow te font rester jusqu'aux dernières chimères Que chaque pores de ta peau portent les croix d'tous les cimetières Quand tes yeux te trahiront, qu'il ne restera des fleurs que le parfum Tu quitteras la maison laissant des chrysanthèmes dans l'satin Tapes pas ta tête comme ça, les murs n'y sont pour rien Va pas jusqu'à penser, "tous des salauds, toutes des putains" Tu verras ton maquillage qui coule dans le reflet d'une flaque d'eau Tourner la page, rendre les coups, ne pas en sortir K.O Quitte à ce qu'on te jette, dis-toi que tu rebondis Qu'on est tous passés par là et qu'on s'en est tous sortis Souviens-toi de cette fleur sur le béton Écrasée par un enfant qui court après la peur comme on cours derrière un ballon À trop chercher l'amour, on finit par mettre des roses noires sur des prénoms À ne plus apercevoir le peu de fleurs qui poussent sur le béton La rupture, c'est la voiture en forêt qu'éteint ses phares Combien de fleurs autour pour qui veut bien les voir Chercher l'interrupteur, faut pas avoir peur de s'battre De soigner sa douleur dans les essences des fleurs de Pâques Quoi un trou dans la tempe? Non, c'est un trou d'mémoire dans ta tête Et tant pis si la roue tourne à l'envers, c'est rare De se souvenir à des moments pareils que l'amour T'attends sous d'aut' soleils ou à d'aut' carrefours On est tous passés par là, les mains vides, le cœur lourd Le mal au ventre, le teint livide, les yeux rougis, la gorge nouée On est tous passés par là, morale à plat Soleil éteint sans pouvoir remonter la pente à en souffrir jusqu'à haïr et dégueuler On est tous passés par là, les mains vides, le cœur lourd Le mal au ventre, le teint livide, les yeux rougis, la gorge nouée On est tous passés par là, morale à plat Soleil éteint sans pouvoir remonter la pente à en souffrir jusqu'à haïr et dégueuler Souviens-toi de cette fleur sur le béton Écrasée par un enfant qui court après la peur comme on court derrière un ballon À trop chercher l'amour, on finit par mettre des roses noires sur des prénoms À ne plus apercevoir le peu de fleurs qui poussent sur le béton
Writer(s): Nathan Larson, Hugo Fornacciari, Georges Edouard Nicolo Lyrics powered by www.musixmatch.com
instagramSharePathic_arrow_out