Corps étrangers

La lune est pleine La lune est sans fin Quand on te prend et te retient Je sais, je t'ai perdu Sans savoir, je suis à nue On t'a vu au mois de novembre Assagi Le corps figé comme de l'ambre Assailli Par les souvenirs de juin Qui te suivront où la neige prend fin Affaibli Quand le froid m'effleure Ton corps étranger Se fane comme les fleurs De l'été Post temps des sueurs L'automne oblige Oublier tes leurres Qui m'affligent Quand le froid m'effleure Ton corps étranger Se fane comme les fleurs De l'été Post temps des sueurs L'automne oblige Oublier tes leurres Tu m'as vu au mois de novembre Éblouie Sous les lumières de ta chambre Que j'ai fuie Peut-être serons-nous enfin Réunis Dans un prochain mois de juin Sans sursis Quand le froid m'effleure Ton corps étranger Se fane comme les fleurs De l'été Post temps des sueurs L'automne oblige Oublier tes leurres Qui m'affligent Quand le froid m'effleure Ton corps étranger Se fane comme les fleurs De l'été Post temps des sueurs L'automne oblige Oublier tes leurres