Слова

Quand j'pense que tu as osé amener ma fille dans un quartier pareil Je rêve Vous pourriez la répéter cette phrase de merde? "Un quartier pareil"? Vous déconnez ou quoi? Ok, à l'heure qu'il est, dans notre grand et beau pays Une centaine de milliers de blancs des faubourgs résidentiel Arpentent les centre-ville en demandant à chaque black qu'ils croisent "Tu as quelque chose? Est-ce que tu sais où j'peux en acheter?" Pensez aux effet qu'ça peut avoir sur le psychisme d'un noir Sur le choix qu'ça lui laisse Je vous Je vous garantis que si vous amenez une centaine de milliers de noirs dans votre quartier Votre quartier tranquille et qu'ils demandent à tous les blancs qu'ils croisent "Tu as quelque chose? Tu sais où j'peux en trouver?" En moins d'une journée, tout l'monde s'mettra à dealer Et vos amis, et leurs gosses, et pourquoi? Parce qu'il n'y a pas plus rentable sur le marché 300 % d'marge, tu sors dans la rue, tu t'fais 500 dollars en 2 heures Tu reviens chez toi et tu peux glander tout l'reste de la journée Alors ne m'dites surtout pas que, ahah Que les blancs préfèreraient quand même faire des études À chaque fois que tu me demandes un service illégal Que tu mets ton vice en face du mien comme nos conditions d'vie sont inégales Tu connais mes galères, tu sais qu'l'argent me manque Même si j'refuse ton salaire, tôt ou tard les tentations me mentent Détresse alarmante, faut pas qu'j'me lamente À cause du traffic, combien de nous les juges ont mis à l'amende? Combien d'mandats tu m'enverras quand j'serai replié? Combien de lettres tu m'écriras au neuf avenue des Peupliers? Mon peuple plie, souvent il te fournit ton crack Mais j'te rejette pas la faute, j'suis seul responsable de mes actes Mais que dire de nos petits frères, que dire à nos enfants Lorsqu'ils te voient proposer tes billets d'euros au plus offrant? Élevé dans la sale France, là où l'or est rare À voir passer les clients, on veut vite devenir un veinard Ignores-tu que dans la rue la crise est grave? Ne me demande plus jamais si j'en ai quand tu me croises Les tiens, les miens, et rien qu'une différence J'ai longtemps cru qu'te haïr me rendrait plus fort Les tiens, les miens, et rien qu'une différence L'histoire saigne des blessures de nos différences Les tiens, les miens, et rien qu'une différence J'ai longtemps cru qu'te haïr me rendrait plus fort Les tiens, les miens, et rien qu'une différence Ouais V'là l'onde de choc sur vos antennes, pendant qu'j'écris des textes par centaines Les autres préparent leur retraite, et j'rêve d'atteindre la trentaine Faut qu'tu comprennes que dans c'rap, y a toute notre existence L'espoir de tout un peuple, la douleur de nos proches en pénitence Depuis qu'le hip-hop paie, les médias s'en emparent Mais dans les radios et les rédactions, j'ai pas vu beaucoup d'noirs Maintenant qu'la rue parle à la rue, vire tes ondes et ta plume N'oublie jamais qu'tu travailles grâce et pour les enfants du bitume Si mes habitudes, ma routine te dépassent Si t'arrives pas à faire face, alors peut-être que t'es pas à ta place Big up à tous les tiens qui fournissent un bon taff Et tant pis pour les miens qui font pas toujours partie de leur taff L'Histoire m'enseigne qu'la différence ne nuit pas à la cause Et tout ira bien tant qu'tu considères pas le rap comme ta chose Respecte le message qu'on véhicule Car le ghetto guette ceux qui lui tendent un guet-apens et ceux qui l'manipulent Les tiens, les miens, et rien qu'une différence J'ai longtemps cru qu'te haïr me rendrait plus fort Les tiens, les miens, et rien qu'une différence L'histoire saigne des blessures de nos différences Les tiens, les miens, et rien qu'une différence J'ai longtemps cru qu'te haïr me rendrait plus fort Les tiens, les miens, et rien qu'une différence (ouais, ouais, han) Ouais, j'râle, parce que y a trop d'mots et peu d'morale Le bien perd et le mal gagne, et dans nos mots y a rien qu'des amalgames Toi et moi, c'est l'genre humain devant l'éternel Mais j'ai subi tout ce qui nous sépare depuis la maternelle J'ai longtemps cru qu'te haïr me rendrait plus fort J'ai foncé sans faillir dans une guerre où m'attendait la mort Mais en fait, j'ai trop d'remords à voir les conflits d'race J'refuse les raisons qui nous poussent à nous foutre dans la crasse Cousin, je sais qu'on a besoin l'un d'l'autre Je ferai l'buzz de notre union, mais je suis loin d'l'autre Les tiens, les nôtres, c'est rien qu'une différence Et toute l'Histoire saigne des blessures de nos différences Les tiens, les miens, et rien qu'une différence J'ai longtemps cru qu'te haïr me rendrait plus fort Les tiens, les miens, et rien qu'une différence L'histoire saigne des blessures de nos différences Les tiens, les miens, et rien qu'une différence J'ai longtemps cru qu'te haïr me rendrait plus fort Les tiens, les miens, et rien qu'une différence Les tiens, les miens, et rien qu'une différence J'ai longtemps cru qu'te haïr me rendrait plus fort Les tiens, les miens, et rien qu'une différence L'histoire saigne des blessures de nos différences Les tiens, les miens, et rien qu'une différence J'ai longtemps cru qu'te haïr me rendrait plus fort Les tiens, les miens, et rien qu'une différence Les tiens, les miens, et rien qu'une différence Les tiens, les miens, et rien qu'une différence Les tiens, les miens, et rien qu'une différence Les tiens, les miens-
Writer(s): Kiaku Z., Mabiki Youssoupha Lyrics powered by www.musixmatch.com
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