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Je suis autant passionné qu'la fleur épouse la terre Que la couleur des feuilles qui tombent, l'automne, est rouge-pastel Je jette un coup d'œil à ma droite et sous ma fenêtre J'aperçois des gosses qui jouent à chat criant, "Pouce, à l'aide" J'raconte ces banalités, car la foule m'appelle Me demandant d'les rassurer quand les doutes paraissent De moins en moins agacé quand le jour s'amène Je n'ai jamais voulu comprendre l'expression "pour la peine" Dispersé, quand je te lis c'verset, ouais Mon père m'a toujours dit, "Fils, persévère" Faut pas s'abandonner, ni s'laisser faire J'hibernerai, quand j'aurai livré mes dettes Son silence est un lieu fait pour s'recueillir Comme une goutte tombée du ciel, je n'peux pas revenir Et quand il pleut, je sors pour être à l'abri des regards Tu m'fais plus confiance, j'faisais pas partie des renards L'art, j'y mets de l'âme pour que ma lame scie tes deux larmes Si t'es de la, c'est qu't'as déjà sauté de loin Avant mon équipe de foot, shootait, frappait la balle Maintenant avec dix balles, elle se shoote avec d'la frappe Je cherche de la nuit dans le regard des gens quand le jour se lève, le jour se lève Et je fais tout pour trouver celle qui ne fait rien pour me plaire C'est comme si nous étions tous frappés par l'éphémère J'ai cette impression que rien n'dure même pas l'éternel Une fois que la personne est partie, je plie ce manque Perdu entre le rêve et son accomplissement Son accomplissement, on rêve Son accomplissement, on rêve Son accomplissement, on rêve
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