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Hexagone
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Credits

PERFORMING ARTISTS
Nicola Sirkis
Nicola Sirkis
Performer
Dominique Blanc-Francard
Dominique Blanc-Francard
Acoustic Guitar
Alain Lanty
Alain Lanty
Keyboards
Laurent Vernerey
Laurent Vernerey
Bass Guitar
Raphael Chassin
Raphael Chassin
Drums
Mikael Ohayon
Mikael Ohayon
Electric Guitar
COMPOSITION & LYRICS
Renaud
Renaud
Composer
Nicola Sirkis
Nicola Sirkis
Translation
Alain Lanty
Alain Lanty
Arranger
PRODUCTION & ENGINEERING
Dominique Blanc-Francard
Dominique Blanc-Francard
Mixing Engineer
Alain Lanty
Alain Lanty
Producer

Lyrics

Ils s'embrassent au mois de Janvier, Car une nouvelle année commence, Mais depuis des éternités L'a pas tell'ment changé la France. Passent les jours et les semaines, Y a qu'le décor qui évolue, La mentalité est la même: Tous des tocards, tous des faux culs Ils sont pas lourds, en février, à se souvenir de Charonne, Des matraqueurs assermentés Qui fignolèrent leur besogne, La France est un pays de flics, à tous les coins d'rue y'en a 100, Pour faire règner l'ordre public Ils assassinent impunément Quand on exécute au mois d'mars, De l'autre côté des Pyrénées, Un arnachiste du Pays basque, Pour lui apprendre à s'révolter, Ils crient, ils pleurent et ils s'indignent De cette immonde mise à mort, Mais ils oublient que la guillotine Chez nous aussi fonctionne encore Etre né sous le signe de l'hexagone, C'est pas c'qu'on fait d'mieux en c'moment, Et le roi des cons, sur son trône, J'parierai pas qu'il est all'mand On leur a dit, au mois d'avril, à la télé, dans les journaux, De pas se découvrir d'un fil, Que le printemps c'était pour bientôt, Les vieux principes du seizième siècle, Et les vieilles traditions débiles, Ils les appliquent tous à la lettre, Y me font pitié ces imbéciles Ils se souviennent, au mois de mai, D'un sang qui coula rouge et noir, D'une révolution manquée Qui faillit renverser l'Histoire, Je me souviens surtout d'ces moutons, Effrayés par la Liberté, S'en allant voter par millions Pour l'ordre et la sécurité Ils commémorent au mois de juin Un débarquement d'Normandie, Ils pensent au brave soldat ricain Qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui, Ils oublient qu'à l'abri des bombes, Les Francais criaient "Vive Pétain", Qu'ils étaient bien planqués à Londres, Qu'y avait pas beaucoup d'Jean Moulin Etre né sous le signe de l'hexagone, C'est pas la gloire, en vérité, Et le roi des cons, sur son trône, Me dites pas qu'il est portugais Ils font la fête au mois d'juillet, En souv'nir d'une révolution, Qui n'a jamais éliminé La misère et l'exploitation, Ils s'abreuvent de bals populaires, D'feux d'artifice et de flonflons, Ils pensent oublier dans la bière Qu'ils sont gourvernés comme des pions Au mois d'août c'est la liberté, Après une longue année d'usine, Ils crient: "Vive les congés payés", Ils oublient un peu la machine, En Espagne, en Grèce ou en France, Ils vont polluer toutes les plages, Et par leur unique présence, Abîmer tous les paysages. Lorsqu'en septembre on assassine Un peuple et une liberté, Au cœur de l'Amérique latine, Ils sont pas nombreux à gueuler, Un ambassadeur se ramène, Bras ouverts il est accueilli, Le fascisme c'est la gangrène à Santiago comme à Paris Etre né sous le signe de l'hexagone C'est vraiment pas une sinécure Et le roi des cons, sur son trône Il est français, ça j'en suis sûr Finies les vendanges en octobre, Le raisin fermente en tonneaux, Ils sont très fiers de leurs vignobles, Leurs "Côtes-du-Rhône" et leurs "Bordeaux" Ils exportent le sang de la terre Un peu partout à l'étranger, Leur pinard et leur camembert C'est leur seule gloire à ces tarés En Novembre, au salon d'l'auto, Ils vont admirer par milliers L'dernier modèle de chez Peugeot, Qu'ils pourront jamais se payer, La bagnole, la télé, le tiercé, C'est l'opium du peuple de France, Lui supprimer c'est le tuer, C'est une drogue à accoutumance En décembre c'est l'apothéose, La grande bouffe et les p'tits cadeaux, Ils sont toujours aussi moroses, Mais y a d'la joie dans les ghettos, La Terre peut s'arrêter d'tourner, Ils rat'ront pas leur réveillon; Moi j'voudrais tous les voir crever, étouffés de dinde aux marrons Etre né sous le signe de l'hexagone, On peut pas dire que ca soit bandant Si l'roi des cons perdait son trône, Y aurait 50 millions de prétendants
Writer(s): Renaud Sechan Lyrics powered by www.musixmatch.com
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