Le fleuve doux

Le long fleuve doux

C’est le fleuve où on en voit les fous

Tous ces fous qui s’mettent à nu, qui sont à bout

Qui n’en peuvent plus de voir des fous

Partout

On y prend goût

Mais je me passerais bien de lui, j’avoue

Il est saoul, il fait des bleus

Il mène à bout, il pique les yeux, il me rend flou

C’est fou

J’me noie dans l’au-delà

Des ruines de l’eau divine

Ce fleuve, il tue

Ses grand nageurs sont portés disparus

Au début, il paraît doux aux inconnus

Qu’on tout mais presque tout perdu

De vue

Il court les rues

Mais bien souvent, il passe inaperçu

Inconnu à son adresse, il me pollue de sa promesse inattendue

’Endue

J’me noie dans l’au-delà

Des ruines de l’eau divine