Credits

PERFORMING ARTISTS
Francis Cabrel
Francis Cabrel
Guitar
Denis Benarrosh
Denis Benarrosh
Percussion
Freddy Koella
Freddy Koella
Electric Guitar
Laurent Vernerey
Laurent Vernerey
Contrabass
Alexandre Léauthaud
Alexandre Léauthaud
Accordion
COMPOSITION & LYRICS
Francis Cabrel
Francis Cabrel
Composer
Freddy Koella
Freddy Koella
Arranger
PRODUCTION & ENGINEERING
Francis Cabrel
Francis Cabrel
Producer
Michel Françoise
Michel Françoise
Producer
Sébastien Bramardi
Sébastien Bramardi
Recording Engineer
Ludovic Lanen
Ludovic Lanen
Mixing Engineer
Joel Workman
Joel Workman
Assistant Engineer
Greg Calbi
Greg Calbi
Mastering Engineer
Ben Gardiner
Ben Gardiner
Assistant Engineer
Steve Fallone
Steve Fallone
Assistant Engineer

Lyrics

[Verse 1]
Sur mon grand canapé allongé sous la lune
J'avais les bras croisé, j'attendais la fortune
Entre deux cloisons vides et une ampoule nue, la poésie
Ma vie allait passer paisible et sans histoire
Mais tout était trop vrai et j'ai préféré croire
Aux formes dessinées dans les bougies fondues
La poésie où y'en a jamais eu
[Verse 2]
Une barre d'immeuble me barre l'horizon
Ceux qui l'ont dessinée, toujours pas en prison
L'enfant peut griffonner un graffiti de plus, la poésie
Sur le trottoir mal fait qui se fend et qui craque
Comme on marque un arrêt, on se voit dans les flaques
Un morceau d'au-delà à nos pieds descendus
La poésie où y'en a jamais eu
[Verse 3]
La vie est un concours où personne ne gagne
Un chemin qui s'enroule autour d'une montagne
On se retrouve en haut, tous, le moment venu, la poésie
J'ai vu l'homme passer, armé comme à la guerre
Mourir c'est son projet, il va falloir s'y faire
On dansera plus tard, au calme revenu
La poésie où y'en a jamais eu
[Verse 4]
Du gamin rescapé sous des tonnes de pierres
Aux flocons envolés de leur boule de verre
On pense que le ciel serait intervenu, la poésie
Du tigre prisonnier, elle écarte les grilles
Les dix mètres carrés pour lui et sa famille
Deviennent à chaque pas une immense étendue
La poésie où y'en a jamais eu
[Verse 5]
Regarde, elle a dix ans et vois comme elle est belle
Elle est belle et pourtant, elle ne sort de chez elle
Qu'avec l'âme et le corps cachés sous des tissus, la poésie
En retournant chez moi, j'ai croisé des fanfares
Des rangées de tambours, des grelots, des guitares
Elle marchait devant, ses longs cheveux défaits
La poésie où y en aura jamais
[Verse 6]
Elle tourna à la radio la jolie ritournelle
Elle est triste sans lui, il est triste sans elle
Et flashent les radars sur les sentiers battus, la poésie
Pourtant la rue vibrait emcombrée de voitures
Le soleil s'accrochait aux angles des toitures
Et chaque arbre prenait des poses de statues
La poésie où y'en a jamais eu
[Verse 7]
Si un jour, je croisais au hasard d'un visage
Le chanteur que j'étais dans les bals de village
On se regarderait comme deux inconnus, la poésie
Il me dirait sûrement : « T'as dû en voir du monde »
Il se pourrait pourtant qu'à la fin, je réponde
« C'est celui que j'étais qui me manque le plus »
La poésie où y'en a jamais eu
[Verse 8]
Je m'abîmais les yeux sous la voûte céleste
Savoir où sont marquées les heures qu'il me reste
Et chercher pour demain ce qu'il y a de prévu, la poésie
Comme des vérités, je n'en trouvais aucune
Sur le grand canapé allongé sous la lune
J'ai cherché dans les bougies fondues
La poésie où y'en a jamais eu
Written by: Francis Cabrel
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