Lyrics

J'me souviens très bien même si les années ont nénées L'odeur que t'as dans l'nez au dos d'une image Panini Le goût du passé revient comme l'odeur d'un tube de colle Se glisser dans tes neurones comme une question des incollables Après l'collège quand tu rentres c'est les séries d'AB Des barres un peu plus tard, c'est les soirées davbé J'voulais pas grandir j'avais l'syndrome de Peter Pan Et sur mon portable, j'étais le meilleur au serpent J'assure pas, les meufs j'les serre pas Dans mes souv'nirs j'ai ces r'pas Interminables à la cantine, seul au réfectoire Effectiv'ment, maman ces moments, sont gravés dans ma mémoire Quand les billets d'50, sont dev'nus des Saint Ex La plupart d'mes contrôles étaient bourrés d'fautes de syntaxe C'est pas d'l'intox, Papa, quand ils ont mis Arte Ces entartés, à la place 5 tout l'monde a chialé Depuis plus d'100 heures, tu respires dans ton grenier Toutes ces senteurs, que tu n'peux plus renier Tant de choses, que tu n'as jamais voulu brûler Que t'as enfoui dans des caisses, empilées, accumulées Depuis plus d'100 heures, tu respires dans ton grenier Toutes ces senteurs, que tu n'peux plus renier Tant de choses, que tu n'as jamais voulu brûler Que t'as enfoui dans des caisses, empilées, accumulées Le pantalon qu't'avais quand tu as traversé l'Inde Fait partie d'ces souv'nirs qui viennent te harceler Une mèche de cheveux, coupée par ton ex compagne Une photo d'elle à poil, prise à la campagne Cette carte postale, 78 de San Francisco Te rappelle ton passé là bas et tes années disco Ce vinyle collector avec les tofs Earth, Wind and Fire Tu l'écoutais en boucle, tout ça est ailleurs Tu t'reconnais plus dans les reflets de ce miroir Incroyable ces choses que tu retrouves au fond d'ton tiroir Ce vieux bout d'shit, qui date de ta jeunesse hippie Te rappelle qu'à cette époque t'en avais contre les képis T'étais plus jeune que les billets d'métro jaunes Ca fait plus de 20 piges que t'as quitté Marie-Jeanne C'est vrai qu'avec tes potes t'aimais t'mettre au vert Puis t'as arrêté à l'époque des tickets d'métro verts Depuis plus d'100 heures, tu respires dans ton grenier Toutes ces senteurs, que tu n'peux plus renier Tant de choses, que tu n'as jamais voulu brûler Que t'as enfoui dans des caisses, empilées, accumulées Depuis plus d'100 heures, tu respires dans ton grenier Toutes ces senteurs, que tu n'peux plus renier Tant de choses, que tu n'as jamais voulu brûler Que t'as enfoui dans des caisses, empilées, accumulées On a parfois du mal à s'séparer des souv'nirs pourris Dur de les ranger dans nos 20 mètres carrés d'Paris Apparemment les cartes postales et les photos n'ont plus d'mérite On a gagné d'la place depuis qu'nos souv'nirs sont numériques Ma mémoire par écrit, va plus loin qu'une Madeleine Ca fait longtemps qu'à Noël on m'tricote plus des pulls en laine J'ai beau travailler j'arrive pas à voir les sous venir Et c'est vénère qu'je vois venir la venue de mon avenir Dans mes souv'nirs, j'revois, des périodes de ma vie En noir et blanc qui défilent comme un paysage de ma ville Les nouvelles boutiques qui s'enchaînent comme des jeux d'quilles Les bijoux en toc que j'volais pour ma mère à l'école Avec une grosse pièce de 10 francs en cuivre J'avais 3 baguettes et 2 malabars en boulang'rie Et la je ris quand j'vois qu'j'ai rien à gérer avec un euro La grosse pièce de 5 francs, est restée dans mes neurones Depuis plus d'100 heures, tu respires dans ton grenier Toutes ces senteurs, que tu n'peux plus renier Tant de choses, que tu n'as jamais voulu brûler Que t'as enfoui dans des caisses, empilées, accumulées Depuis plus d'100 heures, tu respires dans ton grenier Toutes ces senteurs, que tu n'peux plus renier Tant de choses, que tu n'as jamais voulu brûler Que t'as enfoui dans des caisses, empilées, accumulées
Writer(s): Florian Abitbol Lyrics powered by www.musixmatch.com
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