Capital[e]

Quand le brouillard s'étend au-delà de l'écran Des histoires ténébreuses de notre capital[e] Le mal devient tentant Après les derniers trains Jusqu'au petit matin De nos prisons mentales Alors, on traîne nos états d'âme Alors, on traîne nos états d'âme La nuit (la nuit, la nuit) On gravite-vite Parmi la cohorte Ciel, gravure, gras La nuit nous emporte La nuit, le ciel s'éteint, prudent Le sale étau des ruelles capiteuses De notre capital[e] Les murs, les murs, les murs Les murs capitonés de tristes chapitaux Laissent entrevoir des fleurs dépourvues de pétales Et leurs dépenses, les ombres affalées dans les dédales D'un faubourgs affamé, fané Jusqu'au matin la rosée nous pousse à fleurir, mais rien à faire Alors, on traîne nos états d'âme Dans les dédales de notre capital[e] Alors, on traîne nos états d'âme Et on explore les pafums de Paname Et on explore les pafums de Paname Et on explore les pafums de Paname Et on explore les pafums de Paname Alors, on traîne, alors, on traîne Alors, on traîne, alors, on traîne Alors, on traîne, alors, on traîne Et le souffle vacille Le cœur aux lèvres et la tête à l'exil Les heures passent et nos pas s'éparpillent loin de ce péril Alors, on traîne Et nous cassons les cloisons Nous mouillons les songes quand vient l'heure de la mousson Nous poussons, libres et tremblants, sous les codes de ces frissons Alors on traîne Et nous traçons des sillons Nous remettons de l'air au fond de nos pulsions Et nous élèverons vers la prochaine éclosion Alors on traîne Au fond des nos pulsions Au fond de nos pulsions Et nous élèverons vers la prochaine éclosion Vers la prochaine éclosion Alors, on traîne nos états d'âme Dans les dédales de notre capital{e] Alors, on traîne nos états d'âme Et on explore les parfum de Paname Et on explore les parfums de Paname Alors, on traîne Alors, on traîne