La blessure

Face au vent, volontaire et cru, Seul à l'océan saupoudré d'écume, la Où je t'attends, là où je t'attends, On a pas le corps, Pour souffrir le froid, violent météore et flocon d'effroi, Je suis le barbare, nu et sans éclats. Quand tu me laisses à la dérive toi qui me blesse J'ai vu les courants, distribuer la peur, les requins souvent, Frôlaient les vainqueurs, Toujours alignés, sur l'étang du bleu cheveux mouillés. Quand tu me laisses à la dérive toi qui me blesse Toi mon frère de lait, M'a coulé dans l'eau, me retrouvera, une balle dans la peau, Raser lame de fond, rouge gorgé d'eau, caché sous les flots. Quand tu me laisses à la dérive toi qui me blesse Ton bateau voilé, Dans l'épais brouillard, me retrouvera, nu et sans éclat, Je ne repars pas, j'ai besoin de toi tu as besoin de moi. Quand tu me laisses à la dérive toi qui me blesse Quand tu me laisses à la dérive, quand tu me laisse à la dérive. Quand tu me laisses à la dérive toi qui me blesse Quand tu me laisse à la dérive quand tu me laisses à la dérive.