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PERFORMING ARTISTS
Grand Corps Malade
Grand Corps Malade
Vocals
Ben Mazué
Ben Mazué
Vocals
Gaël Faye
Gaël Faye
Vocals
COMPOSITION & LYRICS
Grand Corps Malade
Grand Corps Malade
Lyrics
Ben Mazué
Ben Mazué
Lyrics
Gaël Faye
Gaël Faye
Lyrics
Mosimann
Mosimann
Composer
Guillaume Poncelet
Guillaume Poncelet
Composer
PRODUCTION & ENGINEERING
Mosimann
Mosimann
Producer
Guillaume Poncelet
Guillaume Poncelet
Producer
Tristan Mazire
Tristan Mazire
Recording Engineer
Translab
Translab
Mastering Engineer

Lyrics

La Provence, j'y fous plus les pieds J'y suis né c'est vrai, j'y ai grandi Mais ma mère est partie et mon père a vendu, alors sans maison, pourquoi y retourner? La Provence pour moi c'est une page de tournée Mais ça va, j'veux dire, j'me lamente pas, le monde, c'est plein d'endroits Et c'est surement très bien, j'ai construit mes attaches maintenant Et elles m'attachent très bien Sauf que c'matin j'y suis là, dans l'pays de mon enfance Pour quelques jours sans l'avoir vraiment choisi, en Provence J'ai marché sous le soleil parfait, sur les sentiers pentus des Alpilles J'ai senti l'odeur des genets Sous la lumière blanche et timide et ces odeurs capables de souvenirs si rapides Si parfaits, si limpides, si concrets que ce matin sur ce chemin, j'avais sept ans J'étais amoureux d'Candice Je vivais pour les billes, pour le foot et pour le tennis J'avais déjà des grands tourments, à y repenser ça parait ridicule Ou alors c'est de s'dire que ceux d'aujourd'hui sont bien plus grands qu'est absurde Quel que soit l'moment Quelle que soit la manière, la Provence, dès que j'la retrouve Met des images sous mes paupières J'vois mon maillot de basket bleu, numéro six Dans l'dos écrit Saint Denis, pas de hasard C'est ma ville, j'vois ses vertus et ses vices Et les sourires malins de mes petits banlieusards Y a des souvenirs partout et plus qu'il n'en faut De moments généreux, bonheurs iconiques Mais aussi un passé qui constate ses défauts Conséquence fatale d'un esprit mélancolique J'vois des cahiers remplis par des tonnes d'envies Des paysages connus et des jardins secrets Des rires au ralenti comme dans un road-movie Y a des silences pesants et des paroles sacrées Je vois les visages qui partagent ma maison Mon évidence, mon sang, mes lumières Quand je ferme les yeux et que j'regarde le fond Je vois des images sous mes paupières J'vois d'abord le soleil dans l'ciel La douceur avant qu'la violence rentre en scène aussi Mes rêves d'enfant, l'ado qui se jure que demain sera grand Des sourires, des souvenirs de l'avenir Les photos que j'invente, les absents ou présents Tous ces gens dans la foule, les liesses populaires La ferveur des concerts, les pull-up mains en l'air Je revois ton visage Et nous sur un banc au jardin des plantes J'écornais les pages de ces jours où j'embrasse la bouche de tes 20 ans Et nos enfants, miracle Au bout du chemin, le virage Y a des mirages de lumière quand je ferme les yeux J'ai des images sous mes paupières
Writer(s): Quentin Mosimann, Benjamin Mazuet, Gael Faye, Guillaume Poncelet, Grand Corps Malade Lyrics powered by www.musixmatch.com
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