Lyrics

Depuis peu, nos deux corps se fissurent, Piège où tomber, se perdre et disparaître. Nos deux peaux muent et se déforment, La maladie nous emprisonne, Marque nos membres et nos visages. Tous les jours nous rêvions de flirts et de chair, Naviguions en maîtres dans un palais de glace. Tous les jours le miroir nous reflète une triste surprise, Tête apatride, aurais-je demain des cornes ou des griffes? Ma honte est un asile! Nous jouons ensemble à compter nos blessures. Ma tête! Les pilules sont inutiles le poison est dans nos veines, Alors oublie ta peine et reste avec moi, Personne d'autre ne voudra de toi, Personne d'autre ne voudra de moi. Ta famille, ton chat, tous ont peur de nous, et pourtant Nos baisers, nos caresses sont encore bien plus beaux Quand nos lèvres et nos sexes sont en lambeau. Ne t'arrête pas. Ne t'arrête pas. Ne t'arrête pas. Et que si la joie de vivre nous tient pour de bon, Nous serons jetés aux hyènes. Mon fléau, je te vois t'égarer dans les fêtes! Et déverser ton venin pour te venger des juges immaculés. Car la guerre est déclarée, Oui la guerre est déclarée ma belle! Puisque nous sommes des bêtes, des monstres Et qu'ils nous craignent comme la peste. Ta peur te fait fuir mais je te retiens A deux, tout ira bien, Quittons la ville vers l'inconnu et ses miracles. Nageons ensemble, Et montre-moi ta force. Nageons ensemble. Mon amour est vain mais mon amour est d'or Mon amour est vain mais mon amour est d'or Mon amour est vain mais mon amour est d'or Mon amour est vain mais mon amour est d'or Mon amour est d'or
Writer(s): Pierre Plantin, Quentin Convard Lyrics powered by www.musixmatch.com
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