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Fleur d’Automne
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Credits

PERFORMING ARTISTS
Dosseh
Dosseh
Vocals
COMPOSITION & LYRICS
Boumidjal
Boumidjal
Composer
HoloMobb
HoloMobb
Composer
Dosseh Dorian N'Goumou
Dosseh Dorian N'Goumou
Songwriter
PRODUCTION & ENGINEERING
Boumidjal
Boumidjal
Producer
HoloMobb
HoloMobb
Producer
Eric Chevet
Eric Chevet
Mastering Engineer
Yan Memmi
Yan Memmi
Mixing Engineer

Lyrics

Eh-eh-eh Eux, ils m'disent que j'suis fort, qu'j'vais surmonter ça comme un guerrier, c'est réel Ils savent pas qu'à chaque pas sur le sol, se dérobe sous mes pieds, ils savent pas, ils savent pas Eux, ils m'disent que j'suis fort, qu'j'vais surmonter ça comme un guerrier, han Ils savent pas qu'à chaque pas qu'fais le sol, se dérobe sous mes pieds Et des fois j'me réveille, la tête remplie de mauvaises idées Puis j'me console en m'disant, que c'est pas parce qu'on ferme les yeux qu'on cesse d'exister J'suis tellement sonné qu'j'sais même plus par quoi j'voulais commencer Si j'dois dire les choses comme elles m'viennent, ou si j'dois les romancer J'ai toujours trouvé les sons sur les daronnes un peu clichés Un peu bateau, un peu facile, un peu tchip, t'sais À vrai dire, j'suis même un peu gêné d'mettre ça en chanson P't-être un peu impudique, même si ça part d'une bonne intention Et j'me connais, j'serai forcément frustré après Parce qu'il m'faudrait tout un album pour bien décrire ma peine C'est bien la première fois d'ma vie qu'j'ai aussi mal J'me rappelle encore d'ce foutu appel matinal Tant qu't'as pas connu ça, tu n'peux qu'imaginer Crois-moi sur parole, à coup sûr, t'imagines mal J'ai encaissé la mort d'mon père quelques années plus tôt La mort d'mon cousin Likoué juste cinq mois avant elle Elle a pris soin d'lui durant une pige et d'mi d'maladie Allant jusqu'à en oublier d's'occuper d'elle aussi Et j'crois bien qu'j'tiens ça d'elle le fait de pas s'confier On veut pas s'plaindre, on veut pas déranger, t'as capté? J'm'en veux tellement d'ces fois où j'lui disais: "J'te rappelle après" Et qu'est-ce que j'donnerais pas pour juste en ré-avoir l'occas' Et l'pire, c'est qu'c'était pour elle qu'j'courrais après le cash Mais j'aurais juste dû être plus à l'écoute, pauvre tâche Elle voulait pas m'rajouter du stress avec ses problèmes Et comme un trou d'balle, moi, j'croyais juste qu'elle en avait pas Ma mère, c'était l'genre de personne qui aidait tellement tout l'monde Qu'on s'disait naturellement qu'elle avait pas b'soin d'aide Mais bien sûr, c'est un piège, on a tous besoin d'aide J'fais quoi maintenant? Là tout d'suite, c'est moi qui ai besoin d'elle Besoin d'ses appels manqués, besoin d'ses réprimandes Son visage fait que d'm'hanter et j'ai les mots qui m'manquent J'ai les larmes qui montent, j'en veux au monde, au cancer, cette sombre bête immonde Maman, quand j'crie ton nom, pourquoi tu m'réponds pas? J'ai fait quelque chose? Qu'est-ce qui a? T'es fâchée ou quoi? Combien d'fois j'ai eu des baisses de foi? J'commençais tout juste à être fier de te rendre fière et de c'que j'faisais pour toi À quoi bon triompher si t'es même plus là pour l'voir? La vie, c'est beau mais c'est moche, c'est selon son bon vouloir J'ai l'sourire et des larmes dans la voix quand je parle de toi J'ai envie d'sombrer mais j'le ferai pas car j'n'ai pas le droit Tu t'es éteint à deux jours d'ton soixante-cinquième automne Mais bon, c'est Dieu qui reprend vu que c'est lui qui donne Et qu'il m'en soit témoin, j'ai plus envie de rien J'me suis jamais senti plus homme que quand j'te faisais tes soins Mon cœur s'est déchiré quand j't'ai vu affaibli d'la sorte Toi qui avais jamais été malade, ironie du sort Tu m'disais toujours: "Do', fils, t'as trop d'colère en toi" T'étais ma p'tite paix dans ma grande guerre, ma lueur dans l'noir J'ai plein d'textos d'condoléances d'number qu'j'connais même pas J'crois qu'j'ai dû perdre un peu d'poids, j'fais que d'sauter les r'pas J'ai des remontées acides, mes larmes sont amères J'm'endors avec en guise d'ASMR, des vocaux WhatsApp de ma mère J'aimerais faire savoir au monde combien t'étais unique Comment chaque être qui croisait ton ch'min r'ssentait la lumière J'ai fait accrocher deux portraits d'papa et toi au salon Parfois, on croirait qu'tu m'regardes, c'est carrément lunaire T'as toujours été l'seul vrai grand amour du daron La vérité s'trouve dans c'que les gens taisent, paro C'soir, j'retire mon bob et ma cape de pirate Et j'm'en vais te pleurer jusqu'à c'que mes yeux s'déshydratent
Writer(s): Soriba Konde, Dorian Dosseh Ngoumou, Youri Krief, Ulysse Poletti Lyrics powered by www.musixmatch.com
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